Algérie

Ils exigent le départ du directeur du COSP



Sit-in devant la DE de Bouira Le personnel technique du centre d?orientation scolaire et professionnelle (COSP), formé de 40 conseillers, observait hier un sit-in devant la direction de l?éducation. Porteurs d?une plateforme de revendications en 8 points, les manifestants exigeaient le départ du directeur du COSP, la libération du centre occupé totalement par ce responsable, la réouverture de l?antenne de Sour El Ghozlane, l?ouverture de postes d?inspecteurs d?orientation (le centre dispose d?un seul au lieu de trois ou quatre), le droit à la formation et la transparence sur la subvention affectée par la wilaya au centre pour son fonctionnement. Accusant le responsable en question d?être aux antipodes de la noble mission et des objectifs assignés au centre, les conseillers en orientation organisaient le 15 mai 2005 un sit-in devant la DE qui a abouti le 19 du même mois à une enquête diligentée par le ministère de tutelle. Suspendu de ses fonctions à la suite du passage de la commission d?enquête, le directeur du COSP se voyait remplacé à son poste 15 jours après, sévissant de plus belle à tel point que le personnel, qui se réunit tous les quinze jours, n?a plus droit à l?accès à la salle de réunions et est dispensé à travers les lycées et collèges de Bouira de faire son travail. Par le biais de leur délégation, les manifestants apprenaient du secrétaire général que le départ du directeur est une question d?une semaine. « Tiens, la dernière fois, il a dit un mois », observait une manifestante dubitative. Par ailleurs, un séminaire de deux jours a été organisé au lycée de jeunes filles à Bouira par le centre national de recherche (CNPLET) à l?intention des quelque 50 profs de tamazight. S?articulant autour de sept ateliers, il se définit dans l?ensemble comme une entreprise d?évaluation après 12 ans d?enseignement. Saluant une telle initiative de la part du CNPLET comme un moyen de mesurer le chemin parcouru en 12 ans d?enseignement de tamazight, Melle Sabri et M. Imarazen, deux des quatre universitaires venus de Tizi Ouzou qui encadrent cette rencontre de deux jours aux côtés des trois inspecteurs, soulignent l?importance des travaux qui s?y déroulent et qui conditionneront à l?avenir tous les séminaires qui suivront.L?illustration de leurs déclarations est fournie par l?atelier auquel est échu le soin de plancher sur les conditions socioprofessionnelles
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