« Nous ne cesserons jamais de poursuivre toutes les procédures pour concrétiser les mesures prises par les instances wilayales en faveur des 400 familles de HaI Ali Meddah, dépendant de la commune de Sidi Chami ». C'est ce que nous a précisé hier le représentant des habitants qui organisaient pour la énième fois un sit-in de protestation au niveau de l'intersection de l'EHU du 1er novembre 1954 et situé à quelques encablures de leur quartier. Cette nouvelle action de protestation tenue dans un calme total a été décidée pour dénoncer tous les blocages des dernières mesures prises par les instances de la wilaya à travers les différentes directions telles que celles de la santé, de l'urbanisme ou encore de l'hydraulique pour prendre en charge les doléances des habitants. Ils estiment que ce sont les services de la daira d'Es Senia et de l'APC de Sidi Chami qui, en dépit d'une multitude de correspondances de la tutelle, ne prennent aucune initiative pour mettre en pratique les orientations du premier responsable de l'exécutif, prises , il y-a plus d'un mois ; à l'issue d'une entrevue avec les représentants de la population concernée. Sans détours, notre interlocuteur, fort du soutien de l'ensemble des habitants, s'interrogera sur les véritables raisons de ces blocages alors qu'il ne s'agit nullement de constructions illicites en rappelant que ce hameau à pris forme depuis 1943. Il rappellera entre autres le fait que la Daira d'Es-Senia et l'APC de Sidi Chami font fi des mesures prises en matière de santé publique par la direction de la santé pour éviter les MTH sachant que le raccordement des foyers au réseau AEP n'a pas été fait selon les normes au point où certaines canalisations ont été posées à proximité des fosses sceptiques. Cette direction a émis des réserves sur cette opération et a exigé que les travaux soient confiés à une entreprise spécialisée. La régularisation foncière pourtant affirmée à travers la loi 08/15 ainsi que la réalisation d'un réseau d'assainissement des eaux usées, maintes fois réitérées à travers des correspondances des instances spécialisées, n'ont pas été pris en charge par l'APC de Sidi Chami avec la complaisance des services concernés de la daïra compétente. Pourtant, la rencontre avec le wali a été fructueuse du fait que le wali a été très à l'écoute des représentants en apprenant que leur quartier a été intégré dans le PDAU d'où la nécessité de revoir les conditions de vie déplorables dans lesquelles évoluent ces familles. En somme, cette sortie sur la voie publique demeure une forme d'expression du ras-le-bol de ces familles qui n'aspirent qu'à de simples conditions de vie décentes. Il y-a lieu de rappeler qu'en novembre dernier, les habitants de ce quartier avaient annulé une action de protestation après avoir reçu des garanties du wali pour la prise en charge de leurs revendications. En somme, cette sortie sur la voie publique demeure une forme d'expression du ras-le-bol de ces familles qui n'aspirent qu'à de simples conditions de vie décentes. En février dernier, plus de 200 personnes avaient organisé un sit-in de protestation au rond-point de l'EHU et avaient bloqué la route pendant plus d'une heure.
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Posté Le : 13/01/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S C
Source : www.lequotidien-oran.com