Algérie

Ils dénoncent près de 600 licenciements abusifs




Ces travailleurs des établissements pénitentiaires des quatre coins du pays ont rejoint la capitale pour entamer une grève de la faim pour dénoncer leur licenciement abusif. Ils ont ainsi affiché sur leurs banderoles et pancartes, des heures durant, leur détermination à  contester pour que les portes du ministère de la Justice leur soient ouvertes. Depuis le début de l'année, ils ont tenu cinq rassemblements près du ministère de la Justice. Le dernier en date, qui a eu lieu le 10 octobre, a été sévèrement réprimé par les forces de l'ordre sans décourager pour autant le mouvement. Ils étaient une dizaine, présents, pour représenter 588 travailleurs qui contestent leur licenciement abusif. «588 dossiers de licenciement abusif d'agents de rééducation et autres employés de différents établissements pénitentiaires du pays attendent d'être étudiés depuis des années sur les bureaux du ministère», explique Amar Zerar, représentant de ce mouvement de contestation.
0Employé du secteur depuis plus de 17 ans, Amar Zerar exerçait autrefois à  la daïra d'Azazga, en Kabylie. Il a été muté à  Laghouat en 2001, avant d'être licencié sans explication, un jour après son affectation. Depuis, grève de la faim et lettre remise en mains propres au président de la République ont abouti à  la décision de sa réintégration signée par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. En vain. Sa réintégration n'a toujours pas eu lieu «à cause de blocages au niveau de la direction générale des établissements pénitentiaires du ministère de la Justice», précise-t-il avant d'ajouter : «Ils sont des centaines dans ce cas-là.» Après s'en àªtre remis à  plusieurs promesses non tenues, ces travailleurs licenciés pensent à  présent aux solutions les plus extrêmes pour faire entendre leur voix.


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