Algérie

Ils dénoncent l'exclusion : Les moudjahidine d'Alger se révoltent



Dans un communiqué parvenu au siège de la rédaction, le bureau exécutif des moudjahidine de la wilaya d'Alger informe qu'il a décidé de geler ses activités.Ce gel est motivé, selon le communiqué, par «une marginalisation soutenue et intentionnellement entretenue par les pouvoirs publics et l'administration centrale».Les multiples démarches et tentatives effectuées auprès de nos partenaires pour relancer le dialogue et la concertation, est-il dit encore dans le communiqué, sont demeurées lettre morte.  Le bureau exécutif des moudjahidine de la wilaya d'Alger déplore en outre «l'absence d'attention à  son égard», si bien que durant quatre années consécutives (2008-2011) il n'a obtenu aucune subvention ni assistance qui lui aurait permis d'assurer la réalisation de son vaste programme d'actions. L'association cite la situation du siège de la wilaya en litige, ou ceux des nahiate détournées ou occupées par des tiers, de même que les sites historiques et les hauts lieux de résistance de la capitale ignorés et qui subissent les vicissitudes du temps et des hommes, à  l'instar de La Casbah qui tombe en ruine sans qu'on vienne à  son secours. Par ailleurs, le communiqué fait savoir que la commission de débaptisation agit dans l'opacité absolue alors que l'on assiste impuissants au désordre indescriptible qui règne au niveau du ministère des Moudjahidine au sujet de la classification catégorielle qui s'opère en dépit du bon sens et «à la tête du client», privant ainsi de leurs droits légitimes celles et ceux qui remplissent les conditions requises et dont les dossiers transmis, pour liquidation, traînent de bureau  en bureau. Le communiqué, qui dénonce l'exclusion des moudjahidine des commissions paritaires, se termine par un SOS qui peut s'apparenter à  une menace.  «Nous ne pouvons plus continuer à  naviguer dans le vague et l'indéterminé, au risque de nous discréditer davantage. Notre position est clairement définie. Il appartient maintenant à  nos interlocuteurs de se prononcer sur la démarche qu'ils comptent mettre désormais en œuvre. Dans le cas contraire, si le mutisme des autorités se poursuit, nos 15 000 adhérents, aussi regrettable que cela pourrait àªtre, occuperont la
rue».                                                                               


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