Algérie

Ils dénoncent l'agression de leur collègue et "l'irresponsabilité" du wali de Béjaïa Les élus du RCD se solidarisent avec le maire d'Ighram



Ils dénoncent l'agression de leur collègue et
En signe de solidarité avec le maire RCD d'Ighram (Béjaïa), Boussaâd Ibaliden, victime d'une agression physique le 30 juillet dernier, quelque 200 élus du parti de Mohcine Belabbas ont porté leur choix sur cette petite ville de la daïra d'Akbou pour y organiser, le 17 août, une rencontre. Pour la symbolique, le geste ne laissera pas de marquer la population mais aussi le premier magistrat de la commune d'Ighram atteint dans son intégrité physique en plein exercice de ses fonctions. "Nous, élus de différentes assemblées locales, représentants de la population, réunis au sein de la commune d'Ighram, condamnons cet acte d'agression contre un maire, légitimement élu ; apportons notre solidarité à Boussaâd Ibaliden, maire d'Ighram, et l'assurons de notre soutien (...)", ont assuré les élus RCD, dans un communiqué. "L'agression caractérisée du maire d'Ighram, restée impunie, est un précédent grave. Elle livre un message qui renseigne sur la déliquescence profonde des institutions de l'Etat. L'administration, la justice et leurs démembrements, par leur complicité et leur silence, signent une fuite en avant et une dérive dangereuse d'un système dont l'un des aspects les plus inquiétants est l'instrumentalisation de la société par des alliances sectaires et indignes qui compromettent l'intérêt général au profit de ses nababs et de ses sous-traitants rentiers", ont-ils expliqué.Tout en restant "mobilisés aux côtés du premier magistrat de la commune", les élus du RCD se réservent le droit d'"engager toutes les actions nécessaires que la situation exige".
En outre, ils ne s'expliquent pas "l'attitude irresponsable du wali de Béjaïa dans cette affaire" qu'ils voient comme "une énième provocation". "L'attitude du premier responsable de la wilaya, par son parti pris et sa complaisance, est indigne. Permettre à l'agresseur sur les lieux même du forfait, lors de sa visite officielle à la commune d'Ighram le 31 juillet 2013, de s'épancher et jeter son fiel sur le premier magistrat de la commune est un acte d'une extrême gravité", se sont offusqués les élus du RCD. "L'absence constatée à ce jour de suites judiciaires données à la plainte du maire, agressé sauvagement dans l'exercice de ses fonctions, est une posture qui traduit l'aliénation de la loi et du droit", ont-ils estimé.
Le 30 juillet dernier, le maire d'Ighram, Boussaâd Ibaliden, a été sauvagement agressé, à l'arme blanche, par un citoyen de sa commune qui a mal digéré le choix porté par la commune sur son terrain pour y implanter un lycée. À sa sortie de l'hôpital où il a reçu des soins, le maire a déposé une plainte contre son agresseur. La section communale du RCD d'Ighram a condamné, dans un communiqué rendu public le 3 août, l'agression dont a fait l'objet M. Ibaliden mais aussi "la fuite en avant du wali".
A. C.
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