Ils demandent une clôture pour le marché

Appréhendant une pagaille dont les retombées seraient néfastes sur la quiétude et la tranquillité, dans leur quartier, les riverains du marché de proximité de Boussouf tirent la sonnette d'alarme sur l'anarchie qui s'installe en matière de circulation routière et les risques qui pèsent, particulièrement, sur le blocage des interventions des équipes chargées du contrôle du gazoduc qui passe à proximité de ce marché. « On ne peut pas laisser ce marché livré aux quatre vents, sans mur de clôture et sans réguler les accès en son intérieur », estime un habitant de la cité « Coopérative des médecins ». Ajoutant, dans ce sens, que si le marché n'est pas clôturé, avant sa mise en service, avec des accès étudiés, on assistera à une pagaille indescriptible sur la route, en prévision des nombreux véhicules qui vont converger vers cet endroit. « On ne pourra plus circuler sur cette route qui donne accès, aussi, vers des polycliniques et autres lieux non moins importants, comme l'école et le commissariat. Le mur de clôture autour du marché s'avère indispensable, et mieux le réaliser, maintenant, avant la mise en branle de la chaîne commerciale », estiment, encore, d'autres habitants. Ces derniers indiquent que d'ores et déjà, des jeunes s'adonnent à des démonstrations dangereuses sur leurs motos sur la placette qui devrait servir de parking du marché, alors que d'autres y viennent en nocturne consommer des boissons alcoolisées, avec tout ce que cela entraîne comme dérangements aux résidents. « Une simple clôture autour du marché, avec une entrée et une sortie, voilà ce qu'on demande. Cela éviterait d'obstruer la circulation des automobilistes et faciliterait, considérablement, le travail de gardiennage des agents de sécurité », estiment les riverains qui insistent à dire qu'ils ne sont pas contre la réalisation en elle-même du marché de proximité. Les concernés signalent qu'ils ont introduit des demandes, dans ce sens auprès des services de la commune, lesquels services ont promis de prendre en considération leurs préoccupations, jugées fondées et légitimes, mais l'on craint que ces promesses ne restent lettre morte par le fait d'une précipitation de l'ouverture de ce marché, surtout après les instructions données par le chef de l'exécutif local, qui insiste sur une livraison du marché en question avant le Ramadhan. « Mieux vaut prévenir que guérir, relève un habitant, construire le mur de clôture, aujourd'hui, serait mieux que de le faire après.».