Algérie

Ils demandent leur intégration: Les contractuels de l'APC reviennent à la charge



Ils demandent leur intégration: Les contractuels de l'APC reviennent à la charge
Les travailleurs contractuels de l'APC de Constantine, exclus de l'opération de titularisation qui a eu lieu en ce début d'année 2012, et qui ont déjà protesté, sont revenus à la charge jeudi passé, en organisant un sit-in devant le cabinet du wali, demandant son intervention «pour les rétablir dans leurs droits», disent-ils. Les protestataires étaient près d'une vingtaine, surtout des femmes, dont l'une d'elles parlant au nom du groupe, a expliqué qu'ils sont plus de 200 travailleurs à n'avoir pas figuré sur la liste des bénéficiaires de la décision de titularisation des employés contractuels du mois de janvier dernier. «Pourtant, souligne-t-elle, nous sommes également des travailleurs non permanents, recrutés dans le même cadre, à savoir celui du filet social et ne touchant qu'une solde de 3.000 dinars par mois». Et d'ajouter : «Nous sommes tous des travailleurs du filet social, employés comme agents d'administration et de surveillants au niveau des écoles primaires, au même titre d'ailleurs que nos collègues qui ont été nommés officiellement à leurs postes. A nos interrogations, on nous rétorque que notre cas relève du secteur de l'éducation, mais ce que nous voulons c'est d'être titularisés et peu importe que cela se fasse auprès de la direction de l'éducation ou de la mairie». «En outre, ajoute-t-elle, la plupart d'entre nous occupent le poste depuis 05 ans au minimum avec les plus anciens qui y sont depuis 15 et 16 ans. Aussi, nous réclamons le payement des primes dont nous avons été privés et auxquelles nous avons droit et ce, depuis janvier 2008».
En fin de matinée, une délégation formée de trois membres du groupe de protestataires a pu avoir une entrevue avec un représentant du wali, qui leur a promis de transmettre leurs doléances auprès de qui de droit. «C'est décevant, il n'y a rien de palpable. Notre interlocuteur nous a tout juste parlé de la possibilité de soumettre le dossier au maire de la ville et de l'étudier avec lui», a déclaré une des déléguées à sa sortie de la wilaya.


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