Algérie

Ils considèrent leur localité comme une zone d'ombre: Les habitants de Cap Falcon revendiquent des projets d'amélioration urbaine



? Les habitants de la localité côtière de Cap Falcon, dans la daïra de Aïn El Turck, ont lancé hier un appel en direction du wali d'Oran pour l'inscriptions de projet de développement au niveau de leur localité qu'ils considèrent comme une zone d'ombre, vu l'absence totale de commodités.Considéré comme étant la pierre angulaire de la Zone d'expansion touristique (ZET), le village de Cap Falcon s'enlise lamentablement, crescendo au fil des jours, dans la plus sordide des désuétudes et ce, à la faveur d'une impavide indifférence des uns et des autres. Indignés et vivement consternés, des anciens habitants se sont rapprochés du Quotidien d'Oran pour exprimer leur vif désappointement « notamment face à la dégradation de la voirie, la défaillance de l'éclairage public et la recrudescence de la délinquance dans leur lieu de résidence ». Le piteux état de la voirie et celui de l'éclairage public, la délinquance ainsi que la flagrante irrégularité des rotations de la collecte des ordures, ont été mis en exergue par nos interlocuteurs qui ont lancé un appel de détresse en direction des autorités locales pour tenter de sauver le peu de ce qui reste des branlants meubles. « Aujourd'hui, les anciens clichés sont disparus. Ce n'est plus la côte émergente, mais une véritable zone d'ombre. On ne se souvient de ce prestigieux village qu'à la veille de l'ouverture de la saison estivale en saupoudrant un zeste de poudre de perlimpinpin à travers de piètres opérations de badigeonnage effectuées précipitamment sur la façade, pour tenter de sauver la face, lors d'une visite d'un haut responsable pour cette circonstance. Un petit tour et puis s'en vont » ont fait remarquer nos interlocuteurs avec une humeur bilieuse avant de s'interroger « pourquoi donc ne pas avoir étendu à notre village la grande opération d'aménagement urbain, qui a ciblé plus de quatre années auparavant le boulevard des Dunes ' ». Nos interlocuteurs revendiquent également la réalisation d'un bureau de poste dans leur village. « Plus d'une demi-journée m'est nécessaire pour consulter mon avoir et/ou pour effectuer un retrait au bureau de poste du chef-lieu. C'est aberrant, plus particulièrement pour nous autres personnes âgées, qui ne disposent pas d'un véhicule » s'est insurgé un retraité. Un autre sexagénaire a déploré « notre lieu de résidence se transforme au fil et des jours et dans une insolente passivité en un véritable douar avec le nombre effarant et effrayant des constructions illicites qui défigurent exécrablement les paysages et dégrade par ricochet le cadre environnemental ». Selon le constat établi par Le Quotidien d'Oran, ledit village qui s'étend sur plusieurs hectares en plein c?ur de la zone d'expansion touristique et longeant une façade maritime, jouissant de panoramas à couper le souffle et à faire pâlir de jalousie les gérants des stations balnéaires de renom du vieux continent, nécessite au plus haut point une opération d'aménagement urbain, qui contribuera notamment à améliorer les conditions de vie de sa population d'une part et de séjour pour les millions de vacanciers habitués à ces lieux d'autre part.


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