Ils cambriolent la maison de leur voisin

Les accusés condamnés à 10 ans de réclusion Les dénommés H.M., G.A. et B.H., inculpés dans une affaire d’association de malfaiteurs et de vol qualifié, ont été condamnés, hier, par la Cour criminelle d’Oran à la peine de dix années de réclusion. Par ailleurs, le dénommé H.B., qui n’est autre que le père de H.M. et contre qui le grief de recel a été retenu, a été acquitté. Les faits de cette affaire remontent au mois de juin de l’année passée, alors qu’au niveau de la cité des 1500 logements d’Es sénia, les trois premiers mis en cause, qui s’étaient assurés que le propriétaire d’une villa était absent, ont élaboré un plan pour la cambrioler. Le soir même, ils y pénétrèrent par effraction et emportèrent des appareils électroménagers, des meubles ainsi que d’autres objets de valeur. Le butin a été déposé dans le garage du domicile du prévenu H.M. De retour chez lui, le propriétaire de la villa a signalé le cambriolage aux services de sécurité tout en précisant que la valeur des objets volés dépasse les 180 millions de centimes. Une enquête a été ouverte et a abouti à la localisation du butin. Sans peine, les enquêteurs ont arrêté H.B., le propriétaire de la maison ou a été stocké le butin, et par la suite les trois mis en cause. Présentés devant le magistrat instructeur, les trois principaux accusés se rejetteront la responsabilité des faits. Quant à H.B, il a affirmé qu’il ignore tout de cette affaire. Appelé hier à la barre, H.M. expliquera qu’il a trouvé ces objets dehors et qu’il les a récupérés. Pour sa part, G.A. reconnaîtra les faits mais tentera de les minimiser sous prétexte qu’il se trouvait en état d’ivresse. B.H. a, quant à lui, chargé ses complices, notamment H.M. jurant qu’il n’a jamais rien volé. Par ailleurs, H.B. maintiendra ses premières déclarations. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine de dix ans contre les trois premiers accusés et réclamé deux ans de prison ferme à l’encontre de H.B. La défense de ce dernier plaidera l’acquittement de son mandant pour manque de preuve tangible. Alors que celle des trois autres demandera les circonstances atténuantes. A l’issue des délibérations, les trois premiers accusés ont été condamnés à la peine de dix de réclusion. Quant à H.B. il a été acquitté.