Algérie

Ils avaient à El-Hamri un lot de CNI, passeports, permis de conduire…



Sept ans de réclusion pour faux et usage de faux Accusés dans une affaire d’association de malfaiteurs, fausse écriture sur documents administratifs et usage de faux, les deux prévenus A.A. et K.N. ont été condamnés hier par la cour criminelle d’Oran à une peine de deux ans de prison avec sursis pour le premier mis en cause et sept ans de réclusion ferme pour le second.Le frère de K.N., le dé-nommé K.B., se trouvant en fuite, a écopé, lui, de vingt années de réclusion par contumace. Quant au quatrième prévenu N.M., impliqué dans cette affaire et qui devait répondre du grief d’utilisation de faux, il a, pour sa part, été condamné par contumace à la peine de trois années de réclusion. Les faits remontent au mois de mars de l’année 2006 au niveau du quartier d’El-Hamri. Les éléments de la sécurité, ayant appris que le dénommé K.A. était impliqué dans un réseau de faux, se sont en vertu d’un mandat de perquisition rendu dans son domicile. Ils y ont arrêté son frère K.N. qui était en possession de plusieurs faux documents administratifs dont des cartes nationales d’identité, des passeports, des imprimés d’actes de naissance, des permis de conduire et autres... Cette même perquisition a permis aux éléments de la police de mettre la main sur de faux sceaux de l’Etat. Signalons que K.N. a tenté de prendre la fuite à la vue des services de sécurité ; il a même essayé de détruire certains faux documents en sa possession. Parmi les documents récupérés par les policiers, deux permis de conduire qui ont aidé à interpeller les prévenus A.A. et N.M. Présenté auprès du magistrat instructeur, K.N. reconnaîtra les faits. Quant à A.A., originaire d’Alger, il dira ignorer le pourquoi de son interpellation. Appelé hier à la barre, le principal accusé réfutera en bloc les griefs qu’ils avaient auparavant reconnus. Expliquant à la cour avoir trouvé ces documents et que son tort est d’avoir essayé de les vendre. A.A. réitérera ses premières déclarations, concernant le faux permis de conduire trouvé parmi les documents, et expliquera à l’audience qu’il ignore son origine. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public requerra à l’encontre de A.A. et K.N. les peines de cinq et dix ans de réclusion. La défense des mis en cause plaidera l’acquittement de ses mandants. Au terme des délibérations, A.A. et K.N. écoperont le premier de deux ans de prison avec sursis et le second de sept ans de réclusion. Quant aux prévenus en fuite, ils ont été condamnés à trois et vingt ans de réclusion ferme par contumace. H.Y.


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