Algérie


Illizi
Les habitants du village de Tabakat, situé à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de la commune de Bordj El Haouès (anciennement Fort Gardel), sont toujours en quête d'une prise en charge sérieuse de leurs préoccupations par les autorités concernés.Rattachée à la daïra de Djanet, la localité de Tabakat fait face à des carences multiples en matière de développement. «Notre village souffre de plusieurs problèmes dans les différents secteurs vitaux tels que la santé, l'agriculture, l'éducation, l'AEP, l'assainissement, l'aménagement urbain, le réseau routier, l'approvisionnement en produits alimentaires et le manque d'infrastructures sportives et culturelles», explique Mohamed, un habitant du village.Les citoyens de cette bourgade enclavée, voire oubliée, réclament également le revêtement en bitume des rues et ruelles intérieures et notamment la RN 55, étant donné que ce village est situé sur la route en question, reliant la ville de Djanet par Tamanrasset. «A cause de l'état de dégradation avancée de la RN 55, nous sommes à la merci des transporteurs privés qui l'empruntent quotidiennement, c'est vraiment un parcours du combattant», dira un autre habitant.En outre, Tabakat ne dispose que d'une seule salle de soins avec un seul infirmier, mais aussi d'une seule école primaire ! D'ailleurs, les jeunes filles ont pratiquement interdiction de poursuivre leurs études à cause de l'éloignement de chez elles vu l'inexistence d'un CEM et d'un lycée, alors que des rumeurs courent sur le projet de construction d'un CEM qui serait en voie de réalisation dans cette région.A cela s'ajoute l'absence quasi-totale d'un réseau de téléphonie mobile qui est devenu une nécessité absolue pour les habitants, surtout en cas d'urgence.S'agissant de l'amélioration de leur cadre de vie et pour répondre aux ambitions et aux attentes de la population locale, les habitants de Tabakat lancent un appel urgent aux autorités compétentes pour l'accélération de la mise en ?uvre des différents projets urbains de développement durable afin d'atténuer un tant soit peu leur isolement et surtout mettre un terme à leur calvaire, car le constat actuel est limité aux «seuls promesses».




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