Algérie

"Il y a une totale liberté d'expression"


Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a indiqué "qu'il y a une totale liberté d'expression". Il s'est toutefois foncièrement positionné contre la diffamation et l'insulte, relevant les "dérapages" de certains médias.Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a indiqué "qu'il y a une totale liberté d'expression". Il s'est toutefois foncièrement positionné contre la diffamation et l'insulte, relevant les "dérapages" de certains médias.Hier au forum El Moudjahid, le ministre de la Communication a estimé que "la liberté de la presse est totale" en affirmant "qu'aujourd'hui, un journaliste peut écrire n'importe quoi sans aller en prison". Mais pour lui "certains continuent de verser dans l'insulte et la diffamation s'adonnant aux dérapages".Dans ce chapitre, le ministre a réagi sur l'affaire El Khabar en réitérant que "l'Etat a le droit de s'opposer à une transaction commerciale illégale". Harcelé par les nombreuses questions des journalistes, Hamid Grine a fermement répondu que "l'Etat applique les lois de la République".Bien au contraire, il a déploré qu'à ce sujet il ait été victime d'une campagne de dénigrement. "J'ai été diffamé et insulté au point que certains m'ont considéré comme un ministre immoral !". La messe est dite. Hamid Grine est sorti de ses gonds pour défendre l'image de l'Etat face à ce qu'il considère comme "un lobby de trois journaux quiveulent être au-dessus des lois" avant de poursuivre que "ce trio de journaux se montrent arrogants et dominateurs", ce qu'il l'a bien offusqué.Pour répondre à ces détracteurs, le ministre a usé d'un ton presque martial. "L'Etat ne s'attaque pas aux journaux" en ajoutant que "l'affaire d'El Khabar est entre les mains de la justice". Auparavant, rappelle-t-on, le ministre a défendu le même argument dans un entretien avec le site TSA où il a fermement défendu "qu'il n'est pas de ses prérogatives de fermer les journaux". Une affaire qui se corse d'ailleurs avec un imbroglio juridique dont l'issue finale sera rendue sous forme de verdict par le tribunal d'Alger.Les TV privées sont des "pirates"Hamid Grine n'a pas mâché ses mots à l'endroit des chaînes privées de l'audiovisuel dont le nombre avoisine les 45. Il a considéré que "la plupart, hormis 5, sont illégales" en les qualifiant de "pirates" car elles squattent les fréquences à l'étranger.Le ministre ne prend pas de gants et s'est autorisé à préciser qu'il y a "des chaînes agréées provisoirement" en attendant la réactivation de l'autorité de régulation de l'audio-visuel et l'installation de son nouveau bureau. "C'est à l'ARAV de décider d'agréer ou pas une chaîne de TV selon le cahier de charges établi" rappelle-t-il.Le ministre qui ne cesse de rappeler à l'exigence du professionnalisme, campe sur ces positions. "Je souhaite que ces chaînes s'écartent des imprécations et de l'anathème". Mais poursuit-il, "ces chaînes ont apporté globalement une richesse" au paysage médiatique en louant "le regard positif" qu'elles ont apportées.Dans sa longue intervention, le ministre de la Communication s'est un peu attardé sur la question de l'autorité de la régulation de la presse écrite à mettre sur pied. Mais le ministre préfère parler "d'amendement" pour réguler la presse écrite. Selon lui "il n'existe nulle part ailleurs un comité de régulation pour la presse écrite" laissant entendre qu'une formule plus appropriée est en cours d'étude sans dévoiler s'il y aurait une autorité de régulation ou pas.Il y a des journaux "esclavagistes"Interrogé par Midi Libre sur les conditions socioprofessionnelles des journalistes, la réponse du ministre a été claire sur ce sujet. "Il y a des journaux qui font dans le néo-esclavagisme et je l'ai répété à plusieurs reprises"». Selon lui, le journaliste doit être digne mais estime-t-il, " je ne décide pas des salaires dans la presse privée mais je défends le principe que payer un journaliste au-dessous du SNMG est illégal".Le ministre a ajouté que "le journaliste doit répercuter le réel et ne doit pas verser dans le pessimisme". Cependant, il a souligné qu'il partage "les souffrances et misères des professionnels" confirmant qu'il va "faire le nécessaire d'autant que le chantier n'est pas abandonné".Hier au forum El Moudjahid, le ministre de la Communication a estimé que "la liberté de la presse est totale" en affirmant "qu'aujourd'hui, un journaliste peut écrire n'importe quoi sans aller en prison". Mais pour lui "certains continuent de verser dans l'insulte et la diffamation s'adonnant aux dérapages".Dans ce chapitre, le ministre a réagi sur l'affaire El Khabar en réitérant que "l'Etat a le droit de s'opposer à une transaction commerciale illégale". Harcelé par les nombreuses questions des journalistes, Hamid Grine a fermement répondu que "l'Etat applique les lois de la République".Bien au contraire, il a déploré qu'à ce sujet il ait été victime d'une campagne de dénigrement. "J'ai été diffamé et insulté au point que certains m'ont considéré comme un ministre immoral !". La messe est dite. Hamid Grine est sorti de ses gonds pour défendre l'image de l'Etat face à ce qu'il considère comme "un lobby de trois journaux quiveulent être au-dessus des lois" avant de poursuivre que "ce trio de journaux se montrent arrogants et dominateurs", ce qu'il l'a bien offusqué.Pour répondre à ces détracteurs, le ministre a usé d'un ton presque martial. "L'Etat ne s'attaque pas aux journaux" en ajoutant que "l'affaire d'El Khabar est entre les mains de la justice". Auparavant, rappelle-t-on, le ministre a défendu le même argument dans un entretien avec le site TSA où il a fermement défendu "qu'il n'est pas de ses prérogatives de fermer les journaux". Une affaire qui se corse d'ailleurs avec un imbroglio juridique dont l'issue finale sera rendue sous forme de verdict par le tribunal d'Alger.Les TV privées sont des "pirates"Hamid Grine n'a pas mâché ses mots à l'endroit des chaînes privées de l'audiovisuel dont le nombre avoisine les 45. Il a considéré que "la plupart, hormis 5, sont illégales" en les qualifiant de "pirates" car elles squattent les fréquences à l'étranger.Le ministre ne prend pas de gants et s'est autorisé à préciser qu'il y a "des chaînes agréées provisoirement" en attendant la réactivation de l'autorité de régulation de l'audio-visuel et l'installation de son nouveau bureau. "C'est à l'ARAV de décider d'agréer ou pas une chaîne de TV selon le cahier de charges établi" rappelle-t-il.Le ministre qui ne cesse de rappeler à l'exigence du professionnalisme, campe sur ces positions. "Je souhaite que ces chaînes s'écartent des imprécations et de l'anathème". Mais poursuit-il, "ces chaînes ont apporté globalement une richesse" au paysage médiatique en louant "le regard positif" qu'elles ont apportées.Dans sa longue intervention, le ministre de la Communication s'est un peu attardé sur la question de l'autorité de la régulation de la presse écrite à mettre sur pied. Mais le ministre préfère parler "d'amendement" pour réguler la presse écrite. Selon lui "il n'existe nulle part ailleurs un comité de régulation pour la presse écrite" laissant entendre qu'une formule plus appropriée est en cours d'étude sans dévoiler s'il y aurait une autorité de régulation ou pas.Il y a des journaux "esclavagistes"Interrogé par Midi Libre sur les conditions socioprofessionnelles des journalistes, la réponse du ministre a été claire sur ce sujet. "Il y a des journaux qui font dans le néo-esclavagisme et je l'ai répété à plusieurs reprises"». Selon lui, le journaliste doit être digne mais estime-t-il, " je ne décide pas des salaires dans la presse privée mais je défends le principe que payer un journaliste au-dessous du SNMG est illégal".Le ministre a ajouté que "le journaliste doit répercuter le réel et ne doit pas verser dans le pessimisme". Cependant, il a souligné qu'il partage "les souffrances et misères des professionnels" confirmant qu'il va "faire le nécessaire d'autant que le chantier n'est pas abandonné".


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