«Il y a une forte demande pour la langue anglaise» Martyn Roper, ambassadeur du Royaume-Uni à Béjaïa

Le programme Start-up vise à encourager les entrepreneurs algériens à créer leurs propres écoles pour l'enseignement de la langue anglaise à travers le territoire algérien.
L'ambassadeur du Royaume-Uni à Alger, Martyn Roper, a inauguré, jeudi à Béjaïa, la deuxième école de langues, Babel Language School, après une première à Oran, créée dans le cadre du Start-up Program en Algérie, lancé en janvier dernier, avec le soutien du British Council. «Il y a une forte demande pour la langue anglaise en Algérie, ce qui fait qu'une partie de notre coopération bilatérale concerne la promotion de la langue anglaise», a déclaré Martyn Roper en marge de la cérémonie d'inauguration lors sa visite de travail à Béjaïa.
«Nous avons tracé un objectif de formation de 1000 professeurs en langue anglaise et nous en avons formé 1300. Nous avons alors revu à la hausse notre objectif avec 1500 professeurs à former», explique, de son côté, Jeremy Jacobson, directeur du British Council.
En concertation avec les autorités algériennes, il est prévu l'organisation d'une conférence sur la place de la langue de Shakespeare en Algérie. «Nous travaillons pour établir un réseau d'écoles de grande qualité qui vont se soutenir mutuellement», ajoute le directeur de British Council.
Le programme Start-up «vise à encourager les entrepreneurs algériens à créer leurs propres écoles pour l'enseignement de la langue anglaise à travers le territoire algérien», est-il écrit dans un communiqué de presse du British Council.
«La prochaine étape du projet a pour objectif de ramener des experts britanniques dans le domaine de l'enseignement de la langue anglaise, afin de promouvoir le développement dans ce secteur», ajoute le même communiqué.
Sur le plan de la coopération bilatérale entre les deux pays, Martyn Roper considère que «les relations sont très fortes».
Le Royaume-Uni est le 13e client et fournisseur de l'Algérie. Un classement qu'il est possible d'améliorer, estime le diplomate britannique qui annonce, par ailleurs, que le nombre de visas d'entrée au Royaume-Uni, délivrés aux Algériens, est en hausse de 12% durant les trois premiers mois de l'année en cours. En 2011, 12 000 visas ont été établis. C'est autant de sujets qu'évoquera certainement le ministre britannique des Affaires étrangères, dont la venue à Alger, pour une visite de deux jours, est annoncée pour ces jours-ci.