Il y a une année, la guerre des 34 jours
Le Liban dans l?incertitude Une année après l?agression israélienne de l?été dernier contre le Liban, la situation politique interne reste tendue. Les influences étrangères, les fractures politiques et la crise institutionnelle maintiennent un climat de « guerre civile froide ». Plusieurs observateurs restent sceptiques quant à la rencontre à Paris, la semaine prochaine réunissant les protagonistes de la crise politique. Les Libanais ? lassés par des décennies de violence ? font face aux risques d?embrasement régional. Près de 12 000 morts libanais, dont un tiers d?enfants, environ un million de réfugiés, soit un quart de la population, la destruction de l?infrastructure du pays, un blocus maritime et aérien : le Liban a payé le prix fort face à l?agresseur israélien. Les 34 jours de guerre ? du 12 juillet au 14 août 2006 ? contre le Liban ont reporté le processus de dialogue interne entre ceux que l?on présente comme pro et anti-Syriens. Un an après, à l?occasion de la rencontre de Paris du 14 au 16 juillet, ce dialogue tente de redémarrer. Mais les spécialistes restent sceptiques. D?une part, les dissensions dépassent de loin le seul cadre politique interne. D?autre part, les influences étrangères ? américano-française, irano-syrienne, saoudienne ? se livrent à un bras de fer régional en instrumentalisant certaines forces politiques libanaises. Sans une solution juste à la question du Proche-Orient, le Liban reste loin de sa paix.
Posté Le : 12/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Adlène Meddi
Source : www.elwatan.com