«Il y a eu 7 minutes de prolongation et non 3 minutes»

On continue de s'interroger dans le bastion de la JSK sur l'amour que porte Abid Charef au club kabyle ou plutôt, quel amour porte-t-il à ce club kabyle ' Ou alors me souffle un cadre de ce club, que s'est-il passé juste après le coup d'envoi ' «ça dure encore, nous avons vérifié nos chronos, en notre qualité d'arbitres en retraite, nous avons comptabilisé exactement 6 mn de prorogation alors que le sieur Abid Charef, qui promet de représenter non seulement le monde arbitral algérien mais aussi l'Algérie à la prochaine Coupe du monde n'a fait jouer que 3 mn de prolongation.Ce n'est pas normal au moment où nos jeunes ne quittaient pas le périmètre belabessien». N'est-ce pas là une manière de justifier la débâcle ' Non pas du tout, Bel-Abbès a profité des erreurs tactiques de la JSK, ils ont remporté la coupe, je dis bravo, et je suis persuadé que cette équipe fera tout pour que la saison prochaine lui soit favorable grâce à ses jeunes animés d'une extraordinaire volonté de fer pour se faire un titre, mais un bon sportif remarquera que l'excès de surveillance de nos joueurs par Abid était exagéré, voire même abusive. Ce n'est pas de cette manière que l'on peut encourager la discipline sportive.
Oui le coup est parti, cela restera dans les archives comme un regret. L'image du direct montre et démontre ces pertes de temps et les téléspectateurs peuvent confirmer ce que je dis. Il ne faut pas être arbitre pour le remarquer, mais que voulez-vous ce n'est en tout cas pas Zegrini qui le reconnaîtra. Il est le papa des arbitres.»
Le coup est parti, «oui le coup est parti et encore une fois, nous disons bravo à Bel-Abbès, mille bravos, ce n'est pas la faute aux joueurs mais à l'arbitre. Les joueurs et les supporters étaient à la hauteur de l'événement. Ils ont donné une leçon de sportivité à ceux qui s'attendaient à une mascarade. Le grand mérite, très sincèrement, revient aussi à notre DGSN, qui était extraordinaire et d'un excellent niveau. Un exemple pour plusieurs pays africains, avec une amitié entre les supporters des deux camps. Un régal ce 1er mai, sauf que le terrain Abid n'a pas été partial, et c'est triste et dommage.
Nous entendons déjà nos détracteurs nous reprocher de revenir une fois de plus sur les problèmes d'arbitrage et de ne pas nous intéresser à ce fait de jeu tout à fait exceptionnel. Cette erreur rarissime et dramatique de Abid qui sera pour toujours la marque de ce match, c'est pourquoi il restera dans les mémoires.» Voilà l'avis d'un ancien arbitre, qui préfère garder l'anonymat, non par peur mais par correction et amitié à son ami Abid.
Il promet de lui faire reprocher ce qu'il a déclaré, «c'est un ami et j'atteste que son professionnalisme est irréprochable, mais cette fois-ci, il a commis des fautes que je lui reprocherai un jour». Côté JSK, le président Mellal semble ne pas vouloir se taire sur ce qui s'est passé sur le terrain sur le jeu mis en scène pour remporter la coupe. «Il faut dire les choses comme elles sont, je n'accepte pas ce genre de comportements, l'arbitre a fait ce qu'il avait à faire, mais il faut reconnaître qu'Asselah a fait une grosse erreur, sur laquelle nous reviendrons prochainement et nous statuerons sur la prestation générale de l'arbitre. Je dirais qu'il était trop sévère avec nous, il nous a privés d'un penalty valable, il a sifflé trop de fautes et il a cassé le rythme du match, on a perdu il faut que j'accepte la défaite.»
Il promet qu'il animera très prochainement un point de presse, où il livrera quelques secrets qui seraient à l'origine de ce dérapage tout en renouvelant encore une fois toutes ses félicitations à l'équipe de Bel-Abbès avec laquelle il entretient d'excellentes relations. Nous devons nous concentrer sur la suite, nous devons réussir à glaner les points qui nous permettront de nous maintenir en Ligue 1. Les joueurs sont totalement mobilisés et promettent de faire un excellent match qui fera oublier l'échec du 1er mai et ce, sans sous estimer cette très grande équipe de Constantine.