Ali Benouari, ancien ministre du Trésor du gouvernement Ghozali et ex-candidat à l'élection présidentielle du 17 avril a, au cours d'une conférence de presse animée hier à Alger, annoncé que le risque de déstabilisation de l'Algérie n'est malheureusement pas écarté.«Je ne vais pas vous le cacher. Il y a des forces centrifuges actuellement en activité en Algérie qui sont déjà à l'?uvre et qui exploitent la moindre faille pour détruire notre pays. Il ne faut pas leur en donner l'occasion, comme il faut les empêcher de réserver à notre pays la situation qui prévaut en Libye», a ajouté Ali Benouari en évoquant les évènements de Ghardaïa. La menace semble sérieuse, selon Ali Benouari qui dénonce la situation prévalant à Ghardaïa.«C'est une honte», a-t-il lancé. «Le brasier allumé à Ghardaïa est d'essence sociale et non ethnique, et la situation est exploitée par des groupuscules extrémistes», selon lui.Pour Ali Benouari, deux raisons majeures sont à l'origine de la détérioration de la situation dans la wilaya de Ghardaïa. «La première est l'indifférence des pouvoirs publics vis-à-vis de la population et la deuxième, ce sont les mauvaises conditions sociales de nos compatriotes du Sud.Les gouvernants n'ont pas répondu à leurs préoccupations», a expliqué Ali Benouari. A la question de savoir pour quelle raison il ne s'est pas déplacé dans cette wilaya comme l'a fait l'autre ex-candidat à l'élection présidentielle, Rachid Nekkaz,Ali Benouari a répondu qu'«il faut éviter d'exploiter ces faits regrettables à des fins politiques (...) Je suis toutefois prêt à aller à Ghardaïa, mais pas seul. J'irai à Ghardaïa dans le cadre d'un mouvement dont le but est de participer au retour au calme et à la paix dans cette wilaya», a-t-il précisé.
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Posté Le : 16/03/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mounir Abi
Source : www.letempsdz.com