Algérie

"Il y a des avancées et des lacunes" selon Amnesty International




Amnesty International Algérie souligne, dans son rapport annuel sur les droits de l'Homme, que l'Algérie s'inscrit dans la tendance internationale. Malgré certaines avancées, il existe toujours des lacunes et faiblesses sur l'évolution des droits humains.Amnesty International Algérie souligne, dans son rapport annuel sur les droits de l'Homme, que l'Algérie s'inscrit dans la tendance internationale. Malgré certaines avancées, il existe toujours des lacunes et faiblesses sur l'évolution des droits humains.Dans son rapport annuel de l'année 2016 portant sur la situation des droits de l'Homme, l'ONG Amnesty International Algérie considère que la situation "revêt un double tranchant". Au cours d'une conférence de presse à Alger, sa directrice Hassina Oussedik souligne que "certains dossiers tels que l'abolition définitive de la peine de mort, la non-reconnaissance d'un statut des migrants et la régression sur les libertés publiques restent bloqués".Elle affirme que "les libertés publiques restent conditionnées par les lois nationales, même si on enregistre certaines avancées à ce sujet". Ajoutant que "même s'il n'y a plus de liberté privative concernant les médias, les lois nationales peuvent porter atteinte à des droits tels que la liberté d'expression".Les cas relevés durant l'année 2016 font état de la perte du journaliste Mohamed Tamalt, l'emprisonnement du journaliste Hassan Bouras et celle de militants des droits humains dont quelques-uns croupissent toujours en prison à Ghardaïa. Mais pour la directrice d'AI Algérie "il est important que l'Algérie change de dispositions, notamment l'article 144 du code pénal qui mentionne les peines d'emprisonnement pour les délits de presse".L'autre lacune relevée est celle concernant le système judicaire à travers "l'interdiction faite aux avocats lors d'un interrogatoire avec un prévenu ou accusé". C'est un droit fondamental qui est mis en berne. La question des migrants en Algérie occupe également le débat du fait que "le statut sur les migrant n'existe pas" selon Mme Oussedik qui appelle les autorités "à avoir une législation adéquate sur la présence de ces migrants".Pour ce qui est de la liberté religieuse, la responsable d'AI a dit que des "contacts existent entre avocats et certaines personnes appartenant au groupe religieux d'El Ahmadia qui ont été arrêtées". Elle affirme que ces derniers ne souhaitent pas communiquer. Mais pour l'ONG ce dossier est suivi tout comme celui des militants de Ghardaïa.Sur le volet des droits féminins, la conférencière estime que, là aussi, il y a des avancées, mais certaines zones d'ombre subsistent toujours notamment sur la question du harcèlement des femmes sur la voie publique observant un certain laxisme dans l'application de la loi. Il y a également la question du "pardon" confessé en cas d'agression subie par la femme dans le cadre de sa relation conjugale. L'oratrice espère qu'il y aura un changement qui fera évoluer les droits des femmes à l'avenir.La situation mondiale marquée par les violationsLa responsable d'AI Algérie a souligné dans sa conférence la gravité de la situation mondiale marquée par de grandes violations des droits humains. "L'année 2017 qui s'ouvre reste marquée par des incertitudes et des inquiétudes qui font qu'il y a toujours une instabilité partout". Le rapport dressé sur 159 pays retient la tendance globale sur le "retour aux discours populistes et racistes qui diabolisent l'autre".Ces politiques qui tentent de placer l'argument sécuritaire font recours aux "menaces et peurs pour diviser les personnes qui prennent conscience de la gravité de la situation". Pour Mme Oussedik, l'année 2017 est "marquée aussi par la crise des réfugiés qui n'a pas encore trouvé de solution". Quelle "gravité faut-il attendre pour que les Etats puissent réagir à cette situation" s'interroge- t-elle.Elle cite dans ce registre "la coalition de l'Arabie saoudite dirigée contre le Yémen qui fait des milliers de victimes lors des bombardements n'épargnant ni écoles ni hôpitaux ni civils". La crise syrienne qui devient de plus en plus confuse et intenable fait résulter des milliers de réfugiés dont 75.000 restent bloqués actuellement en Jordanie. "Il y a 36 pays sur 159 qui ont forcé les migrants à retourner dans leurs pays d'origine".L'arme de guerre de ces pays réside dans les lois confectionnées dans le durcissement de la venue de ces migrants. Amnesty International constate aussi "les responsables politiques de certains pays préfèrent les discours populistes avec une crainte de l'effet domino sur les autres pays". Mme Oussedik cite des pays comme la Turquie, l'Egypte, le Maroc, les USA et la France qui s'adonnent à ces discours suivis d'actes de violations à l'endroit des droits de l'Homme. Tout passe pour ces derniers.Etat d'urgence en France avec des perquisitions et fermetures de mosquées, surveillance des masses en Grande-Bretagne, campagnes politiques discriminatoires et racistes aux USA depuis l'arrivée du président Trump. Et la suite de la répression et l'emprisonnement des militants et journalistes en Chine, Turquie, Russie, Venezuela, et des pays africains comme le RD Congo, l'Ethiopie sont légion.Le rapport n'épargne pour ainsi dire aucun pays de par le monde où il y a régression des libertés publiques, rétrécissement des libertés médiatiques et parfois des crimes perpétrés contre des personnes qui tiennent des rassemblements ou contestations pacifiques. Il est craindre que cette situation ne se dégrade encore au cours de cette année. Et c'est pour cela que cette ONG appelle à "une résistance par tous en vue de se mobiliser contre ces atteintes".Dans son rapport annuel de l'année 2016 portant sur la situation des droits de l'Homme, l'ONG Amnesty International Algérie considère que la situation "revêt un double tranchant". Au cours d'une conférence de presse à Alger, sa directrice Hassina Oussedik souligne que "certains dossiers tels que l'abolition définitive de la peine de mort, la non-reconnaissance d'un statut des migrants et la régression sur les libertés publiques restent bloqués".Elle affirme que "les libertés publiques restent conditionnées par les lois nationales, même si on enregistre certaines avancées à ce sujet". Ajoutant que "même s'il n'y a plus de liberté privative concernant les médias, les lois nationales peuvent porter atteinte à des droits tels que la liberté d'expression".Les cas relevés durant l'année 2016 font état de la perte du journaliste Mohamed Tamalt, l'emprisonnement du journaliste Hassan Bouras et celle de militants des droits humains dont quelques-uns croupissent toujours en prison à Ghardaïa. Mais pour la directrice d'AI Algérie "il est important que l'Algérie change de dispositions, notamment l'article 144 du code pénal qui mentionne les peines d'emprisonnement pour les délits de presse".L'autre lacune relevée est celle concernant le système judicaire à travers "l'interdiction faite aux avocats lors d'un interrogatoire avec un prévenu ou accusé". C'est un droit fondamental qui est mis en berne. La question des migrants en Algérie occupe également le débat du fait que "le statut sur les migrant n'existe pas" selon Mme Oussedik qui appelle les autorités "à avoir une législation adéquate sur la présence de ces migrants".Pour ce qui est de la liberté religieuse, la responsable d'AI a dit que des "contacts existent entre avocats et certaines personnes appartenant au groupe religieux d'El Ahmadia qui ont été arrêtées". Elle affirme que ces derniers ne souhaitent pas communiquer. Mais pour l'ONG ce dossier est suivi tout comme celui des militants de Ghardaïa.Sur le volet des droits féminins, la conférencière estime que, là aussi, il y a des avancées, mais certaines zones d'ombre subsistent toujours notamment sur la question du harcèlement des femmes sur la voie publique observant un certain laxisme dans l'application de la loi. Il y a également la question du "pardon" confessé en cas d'agression subie par la femme dans le cadre de sa relation conjugale. L'oratrice espère qu'il y aura un changement qui fera évoluer les droits des femmes à l'avenir.La situation mondiale marquée par les violationsLa responsable d'AI Algérie a souligné dans sa conférence la gravité de la situation mondiale marquée par de grandes violations des droits humains. "L'année 2017 qui s'ouvre reste marquée par des incertitudes et des inquiétudes qui font qu'il y a toujours une instabilité partout". Le rapport dressé sur 159 pays retient la tendance globale sur le "retour aux discours populistes et racistes qui diabolisent l'autre".Ces politiques qui tentent de placer l'argument sécuritaire font recours aux "menaces et peurs pour diviser les personnes qui prennent conscience de la gravité de la situation". Pour Mme Oussedik, l'année 2017 est "marquée aussi par la crise des réfugiés qui n'a pas encore trouvé de solution". Quelle "gravité faut-il attendre pour que les Etats puissent réagir à cette situation" s'interroge- t-elle.Elle cite dans ce registre "la coalition de l'Arabie saoudite dirigée contre le Yémen qui fait des milliers de victimes lors des bombardements n'épargnant ni écoles ni hôpitaux ni civils". La crise syrienne qui devient de plus en plus confuse et intenable fait résulter des milliers de réfugiés dont 75.000 restent bloqués actuellement en Jordanie. "Il y a 36 pays sur 159 qui ont forcé les migrants à retourner dans leurs pays d'origine".L'arme de guerre de ces pays réside dans les lois confectionnées dans le durcissement de la venue de ces migrants. Amnesty International constate aussi "les responsables politiques de certains pays préfèrent les discours populistes avec une crainte de l'effet domino sur les autres pays". Mme Oussedik cite des pays comme la Turquie, l'Egypte, le Maroc, les USA et la France qui s'adonnent à ces discours suivis d'actes de violations à l'endroit des droits de l'Homme. Tout passe pour ces derniers.Etat d'urgence en France avec des perquisitions et fermetures de mosquées, surveillance des masses en Grande-Bretagne, campagnes politiques discriminatoires et racistes aux USA depuis l'arrivée du président Trump. Et la suite de la répression et l'emprisonnement des militants et journalistes en Chine, Turquie, Russie, Venezuela, et des pays africains comme le RD Congo, l'Ethiopie sont légion.Le rapport n'épargne pour ainsi dire aucun pays de par le monde où il y a régression des libertés publiques, rétrécissement des libertés médiatiques et parfois des crimes perpétrés contre des personnes qui tiennent des rassemblements ou contestations pacifiques. Il est craindre que cette situation ne se dégrade encore au cours de cette année. Et c'est pour cela que cette ONG appelle à "une résistance par tous en vue de se mobiliser contre ces atteintes".


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)