Depuis le temps qu'il dirige l'association «Les Amis de la rampe Louni Arezki», Lounis Aït Ouadia, a vu passer de nombreux projets de sauvegarde de La Casbah d'Alger. «Il y a eu des tentatives, des bureaux d'études, des discours, des structures qui se sont succédé, mais le résultat n'a pas été à la hauteur des espérances», déplore-t-il.Lounis Aït Oudia croit déceler une note d'espoir dans le projet entrepris par le ministère de la Culture en 2007 et la création de l'office de gestion et d'exploitation des biens culturels. «Après une triste traversée inopérante d'attente vaine et improductive, il y a aujourd'hui une nouvelle approche.C'est la première fois qu'une institution invite la société civile pour lui présenter son plan. Son directeur général, Zegagh Abdelwahab, architecte de référence, promettant de faire tout son possible pour restituer à La Casbah ses maisons, ses douerette et son âme». Aujourd'hui, explique-t-il, il y a 1800 bâtisses soutenues et 300 bâtisses en situation de péril qui nécessitent un traitement urgent. «La volonté politique existe, l'enveloppe budgétaire a été allouée, mais on ne sait si l'état dans lequel se trouvent ces 300 bâtisses pourra attendre les 30 mois nécessaires pour l'appel d'offres.»Une dérogation de procédure, estime-t-il, est nécessaire pour lancer un plan d'attaque qui consiste en la restauration de 300 bâtisses prioritaires.
Posté Le : 02/04/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Watan
Source : www.elwatan.com