Algérie

Il y a de cela 63 ans... le sacrifice d'un peuple



Il y a de cela 63 ans... le sacrifice d'un peuple
L'Algérie célèbre ce mois de novembre, le 63 è anniversaire du déclenchement de la lutte armée à minuit, le 1er novembre 1954 sur le territoire. Le peuple algérien se souvient de cette époque auquel il a consenti les plus grands sacrifices sur tous les fronts de la guerre qui ne peuvent s'effacer de sa mémoire et l'histoire ne l'oubliera jamais, car ce jour-là le peuple algérien, a écrit une des plus belles pages de son histoire parmi elles, il y a eu aussi la mobilisation des étudiants et des intellectuels algériens pour le combat libérateur qui rayonnait sur le monde, à la mesure de sa grandeur et de ses espoirs qui nous a permis de vivre libres et indépendant aujourd'hui.Cette célébration est l'occasion pour les algériens et les algériennes de se recueillir à la mémoire de ses fabuleux Martyrs et ces Hommes qui ont préparé novembre 1954,qui ont tenu leurs engagements envers la cause nationale car, nos jeunes ne connaissent pas ces figures héroïques de la libération du pays qui, se sont engagés aux multiples sacrifiés, notamment au prix de leur sang et de leur jeunesse en abandonnant leurs parents, leurs enfants, leurs terres, leurs biens ou leurs études.Le peuple algérien devait aussi fêter sa victoire en hissant tout haut l'emblème national. En effet, cette journée la plus prestigieuse que le peuple algérien commémore chaque année et qui a mis fin à une colonisation de 132 ans. Cette date qui interpelle la mémoire nous dit que notre pays s'est libéré grâce aux sacrifices de son peuple : cette date représente la dignité retrouvée et la liberté qui a fini par s'imposer, au prix du sang d'un million et demi de martyrs. Sans oublier aussi, tous les moudjahidine et militants de la cause nationale qui nous ont quittés ou ceux qui sont encore vivants méritent respect et considération pour leur courage et dévouement pour une Algérie libre et indépendante. C'est un moment solennel dans l'histoire de l'Algérie indépendante qui aborde l'un des chantiers de la mémoire collective qui reste encore en suspens. Cette dernière devra se perpétuer à travers la nécessaire et indispensable écriture de l' histoire authentique qui n'est pas enseignée ou écrite et encore moins abordée .Sans la volonté politique de relancer les grands débats sur l'écriture de l'histoire de la guerre de libération nationale par des plumes intègres et sincères parmi les intellectuels et chercheurs indépendants pour la transmission de la mémoire authentique car, les algériens doivent connaitre leur histoire authentique, afin d'arracher de l'oubli ce qui s'est passé durant la révolution. L'avenir ne pouvant se construire sans la connaissance et la reconnaissance de l'histoire .Il est impensable de célébrer le 1er novembre 1954, qui a été un tournant décisif dans l'histoire du pays qui a vu le peuple algérien crier son refus de la colonisation , sa volonté d'indépendance et son attachement indéfectible à l'armée de libération nationale (ALN) et au front de libération nationale (FLN), .La lutte de libération nationale était bien celle d'un peuple dominé, exploité, meurtri , mais surtout déterminé à arracher son indépendance . Par leur bravoure et leur héroïsme, ils ont inscrit leur nom dans le grand registre de l'histoire humaine, il est donc grand temps de réunir les témoignages dispersés et restituer les faits et les événements oubliés pour tenter de créer des liens entre ces hommes de la glorieuse révolution et les nouvelles générations, afin qu'il n'y ait pas de rupture dans la mémoire collective. En effet, c'est une date marquante et symbole de notre indépendance et d'une génération révolutionnaire inscrite en lettre de sang au prix d'une longue guerre de libération, mérite amplement une halte décisive dans l'histoire de la glorieuse Révolution de l'Algérie. L'objectif étant de mettre en lumière leur combat et leur bravoure, à travers un portrait à la hauteur de la grandeur de ces hommes qui ont préparé novembre 1954. Nous inspire en tant que citoyen pour esquisser la rédaction de cette modeste contribution pour nous rappeler et faire rappeler la nécessité d'écrire l'histoire véritable du pays, afin de permettre aux générations actuelles et futures d'en savoir un peu plus sur l'histoire de la guerre de libération nationale.
L'Algérie après son indépendance précisément dans les années 1970 dans le sillon de la guerre de Libération nationale a, bel et bien été classée après l'Espagne et l'un des premiers pays industriels du continent africain et « la Mecque des révolutionnaires » où elle apportera sa contribution active à l'indépendance des pays opprimés et conquis des espaces géopolitiques notamment leaderships du mouvement des pays Non 'alignés, d'Afrique et du monde Arabe, où règne l'accélération de la renaissance du développement économique et culturelle ,notamment une Algérie que nous percevions en devenir, un pays développé dans l'histoire du cinquantenaire de l'indépendance de notre pays. Comme aussi,l'Algérie a lancé les grandes idées sur les matières premières pour un nouvel ordre économique mondial. Un acquis, porteur de grandes perspectives socio-économiques pour l'horizon 1990. Malheureusement, tout ce projet politique et économique fut abandonné après la mort de Boumediene, ce qui a exclu toute perspective pour hisser l'Algérie au rang d'un pays développé et édifier un Etat fort et respectable dans le monde.Résultat, notre pays figure aujourd'hui parmi les pays gros importateurs et une économie fortement rentière « les algériens et le prix du baril de pétrole ». La question est posée : peut-on parler aujourd'hui d'un 1er novembre économique ' En effet, comme l'attestent des écrits et des témoignages auprès de leurs anciens compagnons d'armes et membres de leur famille.
Les héros qui ont écrit l'histoire de la wilaya de Chlef
La région de chlef avait eu sa part de martyrs : elle en a donné près de 600 et de condamnés à mort dont trois exécutés à la prison de serkadji : il s'agit de Maamar Sahli, Mikioui et Ziane D'Elfi. Commeaussi, celui du douloureux souvenir en juin 1845 : Les enfumades du Dahra commis par l'armée française anéantissant des populations civiles qui se refugiaient dans les grottes pour fuir les combats. Des figures marquantes de la révolution algérienne ont donné leur vie à la patrie. Des noms comme : le commandant Si Djilali Bounaama, Hassiba Benbouali, les s'urs Bedj, Khaldi Benali, Djouba M'hamed, les frères Khatib, et la liste est longue. Les frères et cousins khelif, présents encore dans les coeurs et les mémoires des habitants de chlef et plus qu'un symbole, c'est histoire d'une grande famille de révolutionnaires de la première heure, ayant marqués l'histoire de la résistance dans la région d'Orléansville aujourd'hui Chlef, qui fut le berceau de la révolution algérienne qui n'a pas encore livré tous ses secrets sur les martyrs et moudjahidine qui ont marqué l'histoire de notre pays par leur bravoure et leur héroïsme mais qui, hélas, ont été oubliés jusqu'à devenir inconnus par la génération d'aujourd'hui. Ils sont pourtant morts pour l'indépendance du pays. En effet, comment peut-on après tous ces sacrifices et cet engagement oublier une famille historique de moudjahidine de militants nationalistes de première heure portant la voix de l'Algérie combattante,dont la famille compte 18 valeureux combattants entre chahid et moudjahid de la nation. La maison natale , située êrdh el beidha à 3 km de la ville de chlef, à qui cette grande famille a, tant donné .
En attendant un geste « politique » plus que symbolique des autorités locales de la wilaya de chlef et du ministère des moudjahidine de mettre l'accent sur la nécessité à la prochaine commémoration de marquer l'évènement en surélevant une stèle à la mémoire des 18 combattants de l'ALN, frères et cousins Khelif , au souvenir de leurs sacrifices concédés, de leur poids et leur rôle dans la glorieuse Révolution pour qu'ils ne soient pas oubliés par l'histoire et la mémoire des générations futures. Et enfin, la création d'un musée sur l'histoire de la guerre de libération nationale dans la région de Chlef, où les jeunes générations et les historiens pourront puiser pour approfondir leurs idées et renouer avec l'histoire authentique de notre pays. Car toute nation est fière de son histoire, elle se construit et assoit son unité nationale. Malheureusement, ce n'est pas le cas de notre belle Algérie et glorieux pays, parce que c'est une réalité dans la mesure, où on constate que nos responsables et nos élus qui, après s'être installés au pouvoir, oublient vite ses héros de la révolution et les sacrifices concédés des générationspostindépendance des années 1960-1970 témoin de l'engagement d'une génération au service réellement de l'Algérie indépendante après le départ massif des cadres européens et qui ont su concevoir et développer une expérience profitable par laquelle ils ont été au-devant de la scène de l'Algérie future. En effet, cette expérience a permis rapidement de faire fonctionner les institutions, les sites pétroliers, gaziers, miniers, les sociétés nationales pour rétablir l'économie du pays. En effet, cinquante-cinq ans après notre indépendance, peut-on se passer du devoir de mémoire et du bilan de l'évolution socio-économique pour en évaluer aujourd'hui l'impact et surtout le coût politique tout aussi important que fut celle de la libération du pays ' La réponse à cette question est non, car il n'y a pas d'avenir sans mémoire collective et cela impose qu'on évalue les étapes de notre politique de développement national, sachant que c'est l'histoire d'un peuple , d'une révolution, d'une nation et d'un Etat, , de tous les martyrs et de tous les chefs historiques à l'origine du déclenchement de la révolution du 1ernovembre 1954,qui doivent occuper aujourd'hui une grande place dans l'histoire de la nation Algérienne.
Les frères et cousins Khelif de Chlef
Les frères et cousins Khelif, ont pris le maquis, alors qu'ils étaient très jeunes. Ils comptent parmi les figures historiques et marquantes de la révolution algérienne dans la région. Ils sont issus d'une même famille attachée à la terre, ils ont donné leur vie et leur jeunesse à l'Algérie « pour faire lever sur le pays le soleil de l 'indépendance ».ils sont toujours présents dans les coeurs et les mémoires des habitants de Chlef. Entre autres :Khelif Mohamed Belhadj, KhelifSlimane, Khelif Benouali, Khelif Boualem, kelif Abdelkader, Khelif Benabdellah,Khelif Baghdadi,Khelif Maamar,Khelif Mhamed et la liste est longue. Le premier à être tombé aux champs d'honneur est Khelif Benouali dit Si El hadj M'hamed, né en 1926 à Ardh El Beydha (ex-Saint Facteur) commune d'Orléansville, Chlef aujourd'hui. C'est le fils de Miloud et de hadj Ali Aicha. Il compte parmi les héros de notre guerre de libération, marié, il a laissé derrière lui trois enfants, pour rejoindre en 1956 à l'âge de 30 ans les rangs de l'ALN , opérant en wilaya 4 dirigée par le colonel Si Youcef Khatib. Activement recherchés par les forces coloniales, il est passé par des périodes très dures en parcourant les montagnes en hivers dans le froid de la plaine du Chéliff , du Dahra , du djebel Zaccar . Après avoir effectué son cycle primaire et coranique, Il s'intégra au mouvement national à l'âge de 20ans et n'a cessé d'être depuis , particulièrement actif et dynamique dans la voie du militantisme et de la lutte révolutionnaire , pour l'éveil des consciences dans le milieu des jeunes . Il se trouvait au premier rang de ceux qui répondirent présent à l'appel du devoir national pour la libération du pays. En 1959, ses qualités de compétence , de noblesse et d'abnégation et sa haute morale révolutionnaire , lui firent grâce à ses qualités de stratège, il fut désigné commissaire politique dans la région d'Orléansville, l'actuelle Chlef, a mené plusieurs opérations dans la région du Dahra et des monts de l'Ouarsenis en faveur des forces nationales contre des objectifs vitaux où il démontra sa foi et son courage pour la réussite de la révolution où il se consacra à une intense action politico-militaire notamment en véhiculant les idéaux de la révolution et organisant l'action militante parmi la population ainsi qu'en mettant sur pied un réseau puissant de fidayîn, de liaison et de logistique. En outre, il s'est attelé au soutien et à la prise en charge des familles de moudjahidine et de chouhada, voire les démunis parmi la population et ce jusqu'à sa mort en compagnie de son adjoint Si Allal survenue le 19 février 1962,soit à cinq mois de l'indépendance nationale, en plein coeur de la ville où l'armée française, agissant sur renseignements a, tout de suite encerclé la villa où il s'était réfugié (appartenant à la famille Ouled Larbi connu sous le nom Rekab),avant de se replier en compagnie de son adjoint Si-Allal dans un local appartenant à Marie Antoinette (photographe), puis dans un bain maure appartenant toujours à la dite famille, aujourd'hui détruit par le séisme de 1980 ,où ils réussissent à bruler tous les documents en leur possession avant de résister héroïquement aux soldats qui les encerclaient. Ce jour-là, nos deux martyrs succombent en héros au champ d'honneur à la fleur de l'âge les armes à la main ,après un terrible accrochage qui a eu lieu à Orléansville en plein coeur de la ville où en effet, ils avaient tenu tête aux forces armées durant toute la nuit et une journée et créèrent ainsi l'évènement politique et militaire et furent reconnus comme de grands héros de l'armée de libération nationale. De l'avis des habitants de chlef, ces deux héros ont profondément marqué l'histoire de la wilaya de Chlef. Ils étaient sans conteste un modèle de vertu et de courage extraordinaire, car leur mort, si elle fut des plus tragique mais aussi combien fut-elle glorieuse : les deux martyrs avaient refusé de céder aux propositions faites par le préfet de l'époque Ourabah et par les forces armées coloniales qui leurs avaient promis la vie sauve s'ils se rendaient. Les deux valeureux moudjahid avaient préféré se sacrifier pour la libération du pays. Ils reposent au carré des martyrs du cimetière des chouhada situé à la sortie Ouest de chlef, sur la route d'Oran. Le deuxième, n'est autre que son frère Khelif Abdelkader dit Si El Ayachi, né en 1931 à Ardh El Beydha (Chlef). Le moudjahid Khelif, dit si El Ayachi, s'est engagé jeune au sein de la lutte armée dans la 3è et 4è zone de la wilaya 4, où il assuma les fonctions au sein de l'ALN de chef de section sous le commandement du Chahid Si Djillali Bounaama. Et intégré comme acteur direct de la guerre de la libération nationale, notamment dans la compagnie opérationnelle du commando de bissa qui a sillonné les monts de l'ouarsenis, Zaccar, Khemis -Miliana, Ain defla, Dahra, Ténès. Il a fait ses débuts dans la révolution en épousant les idées nationalistes du parti (PPA), à l'âge de 18 ans. Il intégra en parallèle les rangs de l'organisation secrète (OS) en 1951,chargé de missions pour les attentats contre des objectifs civils et militaires et la formation militaire dans les rangs de l'ALN dans le maniement des armes aux côtés de Moussa Boufarit , Boughrab El Ouazani ,Omar Benmahdjoub,Youcef Babou, son cousin Khelif Mohamed vers la fin de l'année 1954. Dans son actif militaire, l'on peut citer les batailles qu'il avait engagées avec son groupe de commandos contre l'armée française, alors qu'il était chef de section, l'on évoquera aussi les accrochages et les embuscades de Ténès, Khemis- Miliana, Zaccar, El Abadia, Ain Defla,Theniet El haad où il infligea aux forces armées coloniales de lourdes pertes en hommes et en matériel. Après l'indépendance, le moudjahid khelif Abdelkader a occupé d'importantes fonctions dont celles de coordinateur à l'APC de Chlef jusqu'à sa mise en retraite en 1983 et comme responsable de la Kasma FLN de Chlef de 1962 à 1965.Il est resté fidèle à son idéal révolutionnaire au sein de l'organisation nationale des moudjahidine (ONM) avant d'être rappelé à dieu à l'âge de 81 ans. Ce moudjahid de la première heure vivait simplement chez lui et tous ceux qui l'ont connu rapportent qu'il était très sociable et un homme de principe : ils disent aussi de lui qu'Il ne parlait jamais de lui, qu'il disait« vrai », et qu'il était doté d'une culture et de valeurs humaines, ce qui lui ont valu l'admiration et l'estime de ses compagnons. Sa compagnie était recherchée jusqu'aux derniers instants de sa vie. Enfin, ce combattant a laissé trois enfants mariés et pères de famille dont deux garçons Noureddine et Sid Ahmed et une fille Freha. Que Chlef soit fière d'avoir donné au pays, pour son indépendance un vrai moudjahid, alors qu'il n'avait que 18ans, nous confient ses enfants qui évoquent son parcours avec émotion chaque fois qu'ils en parlent. Il est inhumé au cimetière de sidi Laroussi, route d'Oran Chlef-ouest où il repose désormais depuis 2012, aux côtés de ses parents. Le troisième, est Khelif Boualem. C'est dans un accrochage avec les forces coloniales aux environs des montagnes de l'Ouarsenis qu'il fut arrêté, les armes à la main à quelques mois de l'indépendance. Lors de sa détention, il subit d'horribles atrocités avant d'être incarcéré à la prison d'Orléansville et a été condamné à la peine capitale. Le quatrième, qui a pris les armes , aux côtés de ses anciens compagnons d'armes pour lutter contre l'occupant français ,il s'agit du Moudjahid Zarzour Abdelkader , surnommé Si Khaled durant la lutte de libération nationale est , né le 6 novembre 1938 à Bénichaieb W.de Tissemsilt.il rejoint les rangs de l'armée de libération nationale (ALN) en 1956 à l'âge de 28 ans dans les monts de l'Ouarsenis . Ses innombrables qualités notamment d'un grand art de combat, lui ont valu d'être promu au grade de chef de zone dans la région de l'Ouarsenis sous le commandement de Si Djilali Bounaama de la wilaya 4. Il est connu pour avoir pris part à différentes batailles qui lui ont fait franchir tous les obstacles , gravir les plus hautes montagnes , endurer les pires épreuves ,il avait dû supporter les pires douleurs et souffrances et les avaient surmontées, où il a mené durant les différentes étapes de la lutte de libération des actions héroïques contre l'occupant comme entre autres , les célèbres batailles de Bâb Bekkouche, opération jumelle(Ouarsenis) , garboussa( sendjass) W.de Chlef, au cours desquelles le Moudjahid a fait preuve d'un grand art de combat. À l'indépendance, le défunt continue son activité militante avec la même foi révolutionnaire et occupa le la fonction de cadre paramédical au sein de l'hôpital de chlef jusqu'à ce que la mort vienne le ravir .il est inhumé en février 2006 au cimetière de sidi Ali m'hamed à harchoune W.de chlef .


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)