Algérie

«Il y a alliance entre la bande en prison et les ennemis à l'étranger»



Le Premier ministre s'en prend aux pourfendeurs du projet de révision de la Constitution, objet du référendum du 1er novembre prochain, non sans évoquer cette «alliance entre la bande en prison et les ennemis du pays à l'étranger».M. Kebci - Alger (Le Soir) - Pour Abdelaziz Djerad, qui intervenait, hier mardi en fin de journée, devant des acteurs de la société civile au niveau de la capitale, réunis à l'auditorium de l'Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediène, dans le cadre de la campagne référendaire de promotion du projet de révision de la Constitution, ceux qui pourfendent ce texte veulent, en fait, que l'on «demeure dans la situation passée et que l'on ne sorte pas de la crise».
Et de poursuivre que ceux-là ne veulent pas de la démocratie et des libertés, invitant à faire «bloc» pour faire passer ce projet, afin de faire échec à cette «alliance entre la bande en prison et les ennemis du pays à l'étranger».
Poursuivant la défense de ce projet d'amendement constitutionnel, le Premier ministre a estimé que celui-ci constituait un des engagements du chef de l'Etat lors de la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 12 décembre dernier, à l'effet, selon lui, de remédier à «l'anomalie» dans l'actuelle loi fondamentale du pays et qu'il fallait corriger certaines fautes et erreurs car, a-t-il expliqué, la Constitution en vigueur était une man?uvre pour «demeurer dans la situation antérieure».
Djerad qui estime que ce projet de révision de la Constitution était une «étape forte et importante», «ne constitue point une rupture avec le passé», mais plutôt un «lien fort du présent au passé », considérant que «l'on ne peut entreprendre aucune initiative, politique, sociale, économique ou culturelle sans revenir aux constantes». Et d'ajouter, comme pour expliquer le choix de la date du 1er novembre pour la tenue du référendum portant sur ce projet d'amendement constitutionnel, que la proclamation du 1er-Novembre qui constitue tout un programme, est consacrée dans cette nouvelle Constitution».
Un projet qui objecte, entre autres, de faire barrage aux pratiques immorales du passé, de promouvoir la démocratie, l'Etat de droit, une justice indépendante et les libertés, notamment celle d'expression et celle d'entreprendre dans la sphère économique. Pour le Premier ministre, l'argent sale est «plus dangereux» pour le pays que le coronavirus, défendant, dans la foulée, la nécessité d'édifier de «nouvelles institutions de l'Etat à travers des élections libres et transparentes, loin de toute pression et immixtion de l'argent sale».
M. K.


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