Algérie

Il vendait des mixtures en tant que compléments alimentaires



Certains commerçants sans scrupules ne reculent devant rien pour amasser de l'argent. Ces énergumènes, attirés par le gain facile, ne se soucient guère de la santé de leurs concitoyens. Heureusement que parfois leurs desseins sont voués à l'échec grâce à la perspicacité des services de sécurité.Selon la cellule de communication de la police de Sétif, dans le cadre de la protection du consommateur et en poursuivant leurs activités de lutte contre toutes formes de commerce informel, notamment les activités frauduleuses, les services de la Sûreté de wilaya de Sétif sont parvenus, avant-hier, à mettre fin aux agissements d'un herboriste propriétaire d'un atelier. Celui-ci préparait des mixtures à base de plantes médicinales pour les commercialiser par la suite en tant que complément alimentaire. L'opération a permis la saisie de plus de 78 000 sachets de mixtures de plantes à chiquer ainsi que 2 quintaux et demi de matières premières (herbes moulues).
Cette saisie a été opérée lors d'une patrouille de contrôle effectuée par les éléments de la brigade d'assainissement relevant du service de wilaya de la Sécurité publique de Sétif dans l'un des quartiers du chef-lieu de la wilaya. Ces derniers qui ont procédé au contrôle et à la fouille d'un atelier spécialisé dans la fabrication de compléments alimentaires non agréés, ont découvert que son propriétaire préparait des mixtures à base de plante médicinale non autorisée.
Malgré le fait que cet herboriste exerçait son activité dans un cadre légal, celui-ci commercialisait des mixtures d'herbes médicinales en tant que compléments alimentaires sans détenir l'agrément nécessaire délivré par les services compétents. C'est ainsi que les services de police ont procédé à la saisie de 78 sachets de mixtures d'herbe sous forme d'herbe à chiquer et 2 quintaux et demi de matière première (herbes moulues) ainsi que 17 rouleaux d'emballage qui ont été remis aux services concernés.
A cet effet, une procédure judiciaire a été établie à l'encontre du mis en cause et transmise aux juridictions compétentes pour décision.
Imed Sellami
Le monoxyde de carbone frappe encore
En moins de dix jours, le monoxyde de carbone a causé la mort de 12 personnes dans la wilaya de Sétif. Le dernier accident, qui a fait deux morts, a été enregistré jeudi aux alentours de trois heures du matin quand les éléments de la Protection civile du poste avancé «Commandant Abdelmadjid-Derbel» ont été appelés pour un cas d'intoxication au monoxyde de carbone dans un logement sis à la cité des 500 logements (cité Maïza-Noureddine) de Sétif-ville. L'intervention rapide des sapeurs-pompiers a permis de secourir deux victimes de sexe féminin âgées de 46 et 20 ans et qui souffraient d'un début d'asphyxie.
Les deux femmes ont été vite évacuées au Centre hospitalo-universitaire Saâdna- Mohamed-Abdenour pour des soins intensifs. Malheureusement, les agents de la Protection civile n'ont pu sauver la mère âgée de 61 ans et de sa fille de 33 ans. Toutes les deux avaient péri des suites de l'inhalation des gaz brûlés qui provenaient du poêle à gaz.
A quand une véritable prise de conscience face à ce «tueur silencieux» qui cause chaque année en Algérie entre 150 et 200 décès.
I. S.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)