Il tue sa victime avec son propre couteau

L’inculpé, simulant la folie, condamné à la perpétuité Simulant la folie, le mis en cause L.R., accusé d’homicide volontaire a comparu, hier, devant la cour criminelle. Jugé après pourvoi, le prévenu a été condamné à la perpétuité, peine qu’il écopa lors du premier procès. Les faits de cette affaire remontent au mois de juin de l’année 2004. les mis en cause et la victime qui assistaient à une fête de mariage, s’apprêtaient à sortir. Les deux jeunes gens étaient éméchés par l’alcool et une fois dehors, une altercation les opposa à propos d’un couteau appartenant à la victime. Cette dernière, qui l’avait passé au mis en cause, lui demandera de le lui rendre. Une demande que refusera le prévenu, faisant mine de partir. L’état d’ébriété aidant, le drame n’a pu être évité. En effet, l’inculpé se saisira du couteau, objet de l’altercation, et assénera à la victime un coup au niveau du cou, qui lui sera fatal. Arrêté, L.R. ne niera pas les faits, il commencera, tout d’abord, par se défendre en expliquant aux enquêteurs qu’il n’était pas maître de ses facultés mentales, car ce jour-là, il a consommé beaucoup d’alcool. Par la suite, il présentera un certificat psychiatrique, avançant qu’il a été hospitalisé, suite à des troubles de caractère. Plus précisément, il parlera de dédoublement de personnalité. Appelé hier à la barre, L.R. maintiendra ses précédentes déclarations. M. le juge, je ne sais pas comment cela est arrivé (en parlant de l’homicide), je ne me rappelle même plus ce qui a précédé ou suivi ce drame. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis à l’encontre du prévenu, la perpétuité. La défense s’alignera sur les déclarations de son mandant. M. le président, expliquera l’avocat de la défense, nous ne nions pas les faits, mon client a, certes, tué la victime mais son état psychologique fait de lui une personne irresponsable. Notons, dira ce même avocat, que L.R. a déjà été hospitalisé en psychiatrie en 2000, pendant plusieurs jours et cela, suite à des troubles de la personnalité. Aux termes des délibérations, l’accusé a été condamné à la perpétuité. Hasna Y.