Algérie

Il traverse le Maghreb à vélo - Francesco Mauvis rend visite à «La voix de l’Oranie»



«Les Suisses s’imaginent que la violence est omniprésente en Algérie» Quelle fut notre surprise d’accueillir ce jeune citoyen suisse passionné de découverte qui chemine de pays en pays sur un deux roues, capable de faire éventuellement le tour du monde si les jambes de notre touriste tiennent bon. Il a suffi de quelques mots pour que le dialogue engagé, aboutisse à une discussion joyeuse, franche et à une sympathie absolue entre sportifs, parlant un langage identique et très ouvert. Suivez-nous. - Voulez-vous vous présenter ? - Francesco mauvis, quarante-cinq ans, décorateur en arts lyriques et grand aventurier, en vélo et en solitaire. Je suis de nationalité suisse et je réside à Genève. - Comment êtes-vous venu à aimer la randonnée en vélo ? - A cinq ans, je rêvais de monter à cheval. Mais l’équitation étant trop chère je me suis tourné vers le vélo. Ensuite, au fil des années une amie d’enfance, Sylvia Falewi, a suscité chez moi l’amour des longues randonnées à vélo, de village en village, puis de ville en ville. - Quels pays avez-vous traversés ? - A vélo et toujours en solitaire, l’Espagne, le Portugal la Suisse la Grèce, l’Italie la France et surtout un long périple nommé «chemin de Compostelle» en Espagne, qui a consisté à traverser plusieurs villages religieux avant d’atteindre Saint-Jacques-de-Compostelle (Santiago de Compostela). - A quel âge avez-vous tenté votre premier voyage ? - Figurez-vous que ma première expérience a été tentée à l’âge de neuf ans en Suisse. - Pourquoi ce périple au Maghreb ? - J’aime bien visiter des pays, nouer des liens d’amitié, connaître les traditions et l’histoire de ces contrées à travers les voyages à vélo et les escales incessantes que je m’impose. - Vous n’avez pas répondu entièrement à la question Francesco ? - En Europe et chez nous les médias et principalement les chaînes distillent des informations incroyables sur votre pays l’Algérie et les gens s’imaginent que la violence est omniprésente. Pour moi, et ayant des amis algériens qui résident à Genève et qui sont de la ville de Ténès, ma passion des voyages à vélo et la vérité rassurante racontée par cette famille m’ont suffi à venir pour la première fois dans ce beau pays où de puis 24 heures seulement après mon arrivée, je me suis senti tranquillisé partout. - Qu’avez vous entrepris de puis votre arrivée ? - Après un voyage par avion Genève-Alger-Oran, j’ai été très bien accueilli par l’un des membres de cette famille algérienne installée en Suisse et nous avons été orientés vers la DJS de cette belle ville d’Oran. C’est M. Boussoufi qui m’a rempli les formalités utiles me permettant d’entamer mon périple à partir d’Oran dès ce mardi 18 septembre. - Le circuit Francesco ? - Pour ce long voyage, ce sera l’Algérie, la Tunisie et la Lybie dans un premier temps, d’une durée ne dépassant pas la fin octobre 2007. - Le départ est prévu à Oran ? - Oui, mais d’une façon très symbolique. J’aurai à faire par étapes : Oran-Mostaganem, Mostaganem-Ténès, Ténès-Cherchell, Cherchell-Alger, Alger-Annaba, Annaba-Tébessa avant de franchir la frontière entre l’Algérie et la Tunisie. - Qu’avez vous à ajouter ? - Je n’aurai jamais cru trouver un pareil accueil et une jovialité à tout instant. Je vous remercie en vous certifiant que votre journal ira jusqu’en Suisse où le français est l’une de nos trois langues avec l’anglais et l’allemand. Ecore une fois, merci bien. N. Benouda


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