Après plusieurs années d'attente. Le crédit à la consommation est de retour.Après plusieurs années d'attente. Le crédit à la consommation est de retour.Apartir du début de la nouvelle année, les ménages algériens pourront de nouveau s'endetter auprès des banques pour « encourager » la production nationale. Ce qui devrait peut être mettre du baume au coeur et combler de nombreux foyers algériens, vu, la cherté de la vie et les salaires en constante érosion.La relance effective du crédit à la consommation est prévue pour début 2016, a annoncé jeudi soir le ministère de l'Industrie et des mines dans un communiqué précisant que la finalisation et le lancement du processus de relance de ce crédit interviendront au cours de la semaine prochaine.C'est ce qui a été décidé d'ailleurs lors d'une réunion de travail tenue par le ministre de l'Industrie et des Mines Abdesselam Bouchouareb et à laquelle ont pris part le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb et le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) Abdelmadjid Sidi Saïd, afin de coordonner la relance du crédit à la consommation au bénéfice de la production nationale.Cette réunion de concertation a permis de "fixer le mode opératoire permettant de définir les produits éligibles au crédit à la consommation" a précisé le ministère, rappelant que le retour du crédit à la consommation avait été décidé par la Tripartie de février 2014.Les conditions et les modalités du crédit à la consommation aux ménages ont été fixées en vertu du décret exécutif 15-114 du 12 mai 2015 relatif aux conditions et aux modalités d'offres en matière de crédit à la consommation, a-t-on ajouté. Le décret précise que le crédit à la consommation concerne les biens fabriqués par des entreprises exerçant une activité de production sur le territoire national et qui produisent ou assemblent des biens destinés à la vente aux particuliers.Le crédit à la consommation s'adresse aux nationaux résidents et est destiné à la promotion de la production nationale, note le communiqué. Ce crédit ne devrait concerner toutefois que la production nationale... Le «made in Algeria» qui serait concerné est celui dont le «taux d'intégration est égal ou supérieur à 40%».C'est ce qui a été proposé par le groupe de travail chargé de la protection et de la promotion de la production nationale, issu de la tripartite tenue en octobre dernier. Pour les spécialistes, le retour du crédit à la consommation en pleine crise économique est avant tout politique. Le dinar a chuté de 35% en un an et l'inflation a atteint des niveaux élevés, mettant à mal le pouvoir d'achat des ménages. Avec le crédit à la consommation, le gouvernement offre un pouvoir d'achat artificiel aux Algériens.Ils pourront s'équiper sans se ruiner ou se priver et orienter les salaires vers les dépenses quotidiennes en nourriture et autres fournitures. Les calculs du gouvernement visent à réduire la pression sur les ménages et éviter ainsi une explosion sociale. Peu importe si les Algériens continueront à vivre audessus de leurs moyens en s'endettant.Apartir du début de la nouvelle année, les ménages algériens pourront de nouveau s'endetter auprès des banques pour « encourager » la production nationale. Ce qui devrait peut être mettre du baume au coeur et combler de nombreux foyers algériens, vu, la cherté de la vie et les salaires en constante érosion.La relance effective du crédit à la consommation est prévue pour début 2016, a annoncé jeudi soir le ministère de l'Industrie et des mines dans un communiqué précisant que la finalisation et le lancement du processus de relance de ce crédit interviendront au cours de la semaine prochaine.C'est ce qui a été décidé d'ailleurs lors d'une réunion de travail tenue par le ministre de l'Industrie et des Mines Abdesselam Bouchouareb et à laquelle ont pris part le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb et le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) Abdelmadjid Sidi Saïd, afin de coordonner la relance du crédit à la consommation au bénéfice de la production nationale.Cette réunion de concertation a permis de "fixer le mode opératoire permettant de définir les produits éligibles au crédit à la consommation" a précisé le ministère, rappelant que le retour du crédit à la consommation avait été décidé par la Tripartie de février 2014.Les conditions et les modalités du crédit à la consommation aux ménages ont été fixées en vertu du décret exécutif 15-114 du 12 mai 2015 relatif aux conditions et aux modalités d'offres en matière de crédit à la consommation, a-t-on ajouté. Le décret précise que le crédit à la consommation concerne les biens fabriqués par des entreprises exerçant une activité de production sur le territoire national et qui produisent ou assemblent des biens destinés à la vente aux particuliers.Le crédit à la consommation s'adresse aux nationaux résidents et est destiné à la promotion de la production nationale, note le communiqué. Ce crédit ne devrait concerner toutefois que la production nationale... Le «made in Algeria» qui serait concerné est celui dont le «taux d'intégration est égal ou supérieur à 40%».C'est ce qui a été proposé par le groupe de travail chargé de la protection et de la promotion de la production nationale, issu de la tripartite tenue en octobre dernier. Pour les spécialistes, le retour du crédit à la consommation en pleine crise économique est avant tout politique. Le dinar a chuté de 35% en un an et l'inflation a atteint des niveaux élevés, mettant à mal le pouvoir d'achat des ménages. Avec le crédit à la consommation, le gouvernement offre un pouvoir d'achat artificiel aux Algériens.Ils pourront s'équiper sans se ruiner ou se priver et orienter les salaires vers les dépenses quotidiennes en nourriture et autres fournitures. Les calculs du gouvernement visent à réduire la pression sur les ménages et éviter ainsi une explosion sociale. Peu importe si les Algériens continueront à vivre audessus de leurs moyens en s'endettant.
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Posté Le : 12/12/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : IDIR AMMOUR
Source : www.lemidi-dz.com