Algérie

Il se serait réfugié à Londres



Le bourreau de Saddam en fuite Une dépêche d’Al Jazeera a fait état de la fuite d’Irak du juge qui a ordonné la condamnation de Saddam Hussein, vers Londres. Si l’information s’avère exacte, cette défection est l’amorce d’un tournant important dans la présence des troupes étrangères en Irak. Simple coïncide ou consé-quence des propos tenus par le nouveau commandant en chef des troupes américaines, le général David Petraeus qui affirmait dans sa première conférence de presse depuis sa prise de fonction, qu’»Il n’y a pas de solution militaire au problème qui se pose en Irak» et que beaucoup restait à faire, notamment en ouvrant le dialogue «avec ceux qui ont eu le sentiment qu’il n’y avait pas de place pour eux dans le nouvel Irak». Des propos qui sonnent clairement le glas d’une victoire militaire et d’un départ des troupes américaines. Selon un article paru dans le Times durant le mois d’octobre passé, les juges qui ont présidé le procès de l’ancien président irakien Saddam Hussein, mort par pendaison le jour de l’Aid El Adha, ont été secrètement formés en Grande-Bretagne. Ce qui laissait présager, déjà un procès au verdict décidé par avance. Abdul Haq al-Ani, l’avocat formé en Grande-Bretagne nommé pour la défense de l’ancien président irakien déchu, avait déclaré que l’accès à son client lui avait été refusé, que la défense n’avait pas formellement reçu les détails des charges et que la cour n’avait pas répondu à une application de la défense. «Ce sera un procès-spectacle politique,» a-t-il prophétisé. Saddam a été reconnu coupable et condamné à mort dès le premier d’une série de procès que le pouvoir irakien devait lui intenter en dépit du fait que le défunt président, détenu par les forces américaines, bénéficiait d’un statut de prisonnier de guerre. Le procès avait connu plusieurs rebondissements dont les principaux sont l’assassinat de ses avocats, la démission du premier président du tribunal Rizgar Amin jugé trop indulgent, et la désignation, enfin, de Raouf Abdel Rahman, Kurde originaire de Halabja. Le 5 novembre 2006, Saddam est condamné à mort par pendaison. Cette sinistre sentence dénoncée par la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), a été confirmée en appel. Saddam a été pendu le 30 décembre 2006.




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