Algérie

Il se propose d'observer les élections législatives



Un observatoire de la société civile pour les élections vient de voir le jour.Composé d'une dizaine d'ONG parmi lesquelles l'association Rights pour la démocratie et les droits de l'Homme (ARDDH) de Nouredine Benbraham, commandeur des scouts, la LADH de Boudjemâa Ghechir, la Laddh (aile Hocine Zehouane), l'Association nationale pour l'emploi et les droits des chômeurs, l'association Raja pour la solidarité et le développement, l'Association des femmes en communication et le réseau algérien pour la défense des droits des enfants (Nada), cet observatoire soutient que sa participation est ?nécessaire à l'opération électorale?, en ce sens qu'?il est autonome de l'administration et des partis? et constitue ?une valeur ajoutée à l'expression de l'opinion des électeurs et des candidats?, explique cette structure dans un communiqué rendu public hier.
?Eu égard à l'expérience acquise sur le terrain par les ONG qui croient à la participation de toutes les forces vives, convaincues de la réalisation d'un saut qualitatif de la démocratie, lequel appelle la participation effective de la société civile?, ces ONG considérant que l'observatoire va conférer à l'élection ?la transparence et la crédibilité? attendues, ajoute le texte.
Lancée en marge de l'atelier sur la surveillance des élections, standards internationaux et expériences dans le monde arabe, le 11 février dernier, l'idée de création de cet observatoire revient à Boudjemâa Ghechir, président de la LADH, ligue dont la création a été encouragée dans les années 1980 par les autorités pour faire pièce à la Laddh de Ali Yahia Abdennour dont les membres fondateurs ont été emprisonnés qui au pénitencier de Berrouaghia, qui à Lambèse. Depuis, plusieurs réunions ont été tenues entre les 14 ONG, parties prenantes de l'initiative. Une charte a été élaborée et un programme de formation est envisagé au profit des observateurs. ?Il n'y a pas de raison à ce que des ONG étrangères soient invitées et nous, on ne s'implique pas?, a affirmé à Liberté, Mme Nafissa Lahrèche, porte-parole de l'observatoire. L'observatoire est ouvert dans les 48 wilayas aux ONG désireuses s'associer à cette démarche, a expliqué de son côté Nouredine Benbraham.
K. K.


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