Algérie

Il s'agit d'un terrain domanial



Suite à la parution de notre article intitulé «Encore une bombe à retardement de Hocine Ouadah», publié dans l'édition du dimanche 14 janvier, sur l'octroi d'un terrain situé à l'intérieur du lycée Ibn Taymiyya au profit de S. Baghdadi, l'intéressé s'est présenté à la rédaction de notre journal afin d'apporter un démenti aux accusations.Ce dernier a confirmé, acte de propriété à l'appui, daté du 16 avril 2016, que le terrain en question lui a été attribué par les autorités locales en compensation d'un bien exproprié par l'Etat en 2012 dans le cadre de la réalisation d'un projet d'utilité publique, à savoir le pont Transrhumel, et qu'il est donc le propriétaire légitime du terrain.
Contrairement aux affirmations des habitants du lycée, du chef d'établissement scolaire et même celles du directeur de l'éducation que nous avons interrogé, le terrain en question est une propriété domaniale située en dehors du périmètre du lycée.
Selon les documents manifestement indiscutables présentés par la famille Baghdadi, la valeur du terrain a été, en outre, déduite de la somme en espèces représentant le montant du dédommagement octroyé par l'Etat en contrepartie du bien exproprié. Lequel montant a été revu à la baisse, selon la décision datant du 17/02/2014, annulant celle du 29/01/2012.
Ce qui répond à notre question de savoir s'il y a eu ou non une double indemnisation. Reste le mur de clôture qui bloque l'accès à ce terrain. Qui l'a construit ' Est-ce la direction du lycée ' Non, répond le directeur. L'énigme résiste aux investigations du nouveau propriétaire qui a dû perdre beaucoup de temps avant d'obtenir un document du service d'urbanisme de la commune pour abattre cette clôture.
En tout cas, ce dernier nous a présenté un plan de morcellement de la zone en question, fourni par les services du cadastre en octobre 2015. De quoi faire voler en éclats toutes les suspicions formulées autour de cette affaire qui, finalement n'en est pas une. De bonne ou de mauvaise foi, les personnes et les responsables de l'éducation ayant crié au scandale semblent s'être trompés. Rien dans cette histoire ne s'apparente à une «bombe» ou à un abus du foncier.


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