Algérie

IL S'ADRESSAIT AUX PRESIDENTS DES 26 SGP Karim Djoudi : 'Il faut sortir du tout-Etat"


IL S'ADRESSAIT AUX PRESIDENTS DES 26 SGP Karim Djoudi : 'Il faut sortir du tout-Etat
'Il ne faut pas continuer à penser que tout doit venir de l'Etat. L'entreprise publique doit faire face à son marché, développer son contrôle interne et adopter une gestion économique plus moderne et plus souple. L'entreprise publique ne devrait pas d'ailleurs avoir les mêmes objectifs que l'Etat qui ne cherche pas la profitabilité." C'est ce qu'a déclaré, jeudi dernier, le ministre des Finances, Karim Djoudi, lors d'une réunion avec les présidents de directoires des SGP présidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. M. Djoudi, qui a plaidé pour une démarche plus agressive, a sommé les EPE industrielles à aller vers le partenariat étranger, et ce, avant de proposer aux présidents des 26 SGP présents ainsi que l'ensemble des entreprises publiques à tenter d'attirer des partenaires étrangers 'en leur proposant, entre autres, des fiches de projets bien détaillées, des documents indisponibles actuellement en dépit de leur importance pour les partenaires". Saisissant cette opportunité, M. Djoudi a rappelé l'effort financier engagé par l'Etat ces dernières années pour assainir, à concours de plus de 1 000 milliards de dinars, les situations financières du secteur public.
Ainsi, il ressort que 900 milliards de dinars ont été consacrés à cet assainissement auxquels s'ajoutent 60 milliards de dinars pour le soutien des fonds de roulement et 29 autres milliards de dinars pour la prise en charge des agios bancaires impayés. Aussi, et avec un engagement bancaire de 2 138 milliards des dinars débloqué au profit du secteur public, le gouvernement aurait souhaité avoir un bon niveau de dividendes versé au Trésor public.
Or, relève M. Djoudi, le montant des dividendes versé au budget de l'Etat en 2011 par le secteur public industriel n'a pas dépassé 1,4 milliard de dinars contre une trentaine de milliards versée par les banques. Du coup, explique-t-il, 'ce dysfonctionnement se trouve au niveau des gestionnaires des entreprises publiques eux-mêmes et non pas chez l'Etat".
F. B.
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