Algérie

Il revêt des formes militaire, économique, culturelle... Le colonialisme vaincu, voilà le néocolonialisme !



Il revêt des formes militaire, économique, culturelle... Le colonialisme vaincu, voilà le néocolonialisme !
Bravoure - Un esclave nommé Spartacus poussera les autres esclaves à se rebeller pour former une armée et se libérer. Il fera trembler Rome.
Pour un certain nombre de raisons liées à leur confort et souvent à leurs intérêts, les hommes ont toujours réduit leurs semblables à l'esclavage soit pour les utiliser à des travaux pénibles soit pour s'en servir comme monnaie d'échange.
Les premiers esclavagistes connus de la planète restent certainement les Pharaons qui ont fait du peuple d'Israël il y a 5000 ans un peuple de parias, taillables et corvéables à merci de père en fils, de génération en génération. Tous les empires feront la même chose y compris celui de Rome où l'on comptait jusqu'à 2 000 esclaves dans la ville.
Les victoires insolentes sur les champs de bataille des généraux de Néron, de César ou de Marc Aurel feront de tous les captifs, civils ou militaires, des esclaves que les centurions se partageront comme de vulgaires butins. Un esclave nommé Spartacus poussera les autres esclaves à se rebeller pour former une armée et se libérer. Il fera trembler Rome.
Les Arabes, surtout pendant l'époque de la «jahilya» ne se priveront pas de cette manne et puiseront en abondance dans ce vivier. Ce seront les premiers musulmans qui commenceront à affranchir les esclaves d'Arabie. Seddik, le fidèle compagnon du Prophète, achètera dix malheureux parias de chez leurs maîtres.
Mais c'est au XIXe siècle que les Européens feront de l'esclavage une importante source de revenus en même temps qu'une industrie florissante.
Des navires spécialement conçus pour cet usage, seront construits et affrétés par des négriers et des équipages dont la seule mission est de ramener d'Afrique le maximum de jeunes mâles robustes et en bonne santé.
Ils procéderont le long des côtes d'Afrique à de véritables enlèvements dans les tribus. Les hommes et les femmes sont alors enchaînés, embarqués de force dans les navires et entassés les uns sur les autres dans des cales puantes et repoussantes.
Et comme la traversée est souvent longue et nécessite parfois des semaines, les pertes en vies humaines sont considérables. De nombreux esclaves sont atteints par des maladies, quelques-uns survivent d'autres sont jetés par-dessus bord.
Ces hommes et ces femmes arrachés à leurs familles par des mercenaires qui vont pourtant à la messe, sont en fait destinés à travailler dans les plantations de coton des riches colons d'Amérique et des îles. Une fois vendus ils porteront le nom de leur maître ou de leur ferme et resteront la propriété de leurs acquéreurs qui peuvent les affranchir, les revendre, les échanger ou même les prêter.
On parle aujourd'hui du chiffre astronomique de 600 000 esclaves qui auraient été ramenés d'Afrique vers le continent américain. Certains disent beaucoup plus.


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