Algérie

Il retrouve son frère cadet... 58 ans après



Histoire de famille Un octogénaire, originaire de Chelata, dans la région d?Akbou (Béjaïa), ayant vécu durant plus de 30 années en solitaire à Mostaganem, où il finit par être accueilli au centre des personnes âgées de Debdaba, a retrouvé tout récemment son frère cadet après une séparation de... 58 longues années. Ce « miracle » a été rendu possible grâce à une jeune dame, responsable de la cellule d?aide à domicile de la Caisse nationale de retraité. Hargous Mohand-Saïd, atteint par le poids de l?âge, hypertendu et hémiplégique de surcroît, a été recueilli par son jeune frère qui a fait le déplacement de Béjaïa à bord d?une ambulance pour « ramener » son aîné à la maison. Inutile de décrire, selon les témoignages de personnes ayant vécu au centre des personnes âgées, la scène de ces retrouvailles, ces moments d?émotion intense où se sont entremêlés la joie de vivre, celles de réapparaître et de parler, après un silence de six décennies, à l?être que l?on croyait disparu à jamais. Mohand-Saïd, établi depuis plus de 30 ans à Mostaganem, a été séparé des siens par les vicissitudes de la vie, ont rapporté ceux qui l?ont côtoyé. En quittant le village de sa Kabylie natale, son frère n?était âgé que de huit ans. Dans la grande agglomération de l?Ouest, il travaille et mène une vie « réservée » à la rue Khemisti où il a résidé jusqu?en 1999, faisant valoir en 1993 ses droits à la retraite. En 1999, alors âgé de 73 ans, il est frappé de sénilité. Malade, son état physique le contraint à une hospitalisation de huit mois et au recours de l?assistance d?une tierce personne. Reconnu sans famille, il est de ce fait transféré et accueilli au centre des personnes âgées de Debdaba. La Caisse nationale de retraite, qui le mandatait régulièrement à son adresse rue Khemisti, finit par se faire retourner une première fois la pension de Mohand-Saïd, puis une seconde fois et une troisième. Ses droits étant réservés, ont expliqué les responsables de la Caisse, le versement de sa retraite sera suspendu durant ces dernières années jusqu?au jour où se présentent à leurs services deux jeunes juristes du centre des personnes âgées. Ces derniers menaient une enquête pour établir si le vieillard Hargous Mohamed-Saïd était réellement sans famille et s?il ne disposait pas de ressources, notamment auprès de la CNR. Le lien de l?octogénaire avec sa Caisse de retraite est rétabli et, par ricochet, le sera aussi celui qui le mènera aucontact avec ses proches avec lesquels il a rompu les liens jusqu?au crépuscule de sa vie. « En 1991, je me suis déplacé de la lointaine Akbou jusqu?à Mostaganem à la recherche de mon frère. Mon séjour a été bref et je n?avais pu le retrouver, contraint de retourner bredouille », a révélé son frère. Le reste de l?aventure de Mohand-Saïd a été en quelque sorte « écrit » par la dame de la Caisse des retraites en prenant attache avec les élus de Chelata auxquels elle a téléphoné pour s?enquérir de l?existence d?éventuels parents à même de s?inquiéter du sort du vieillard, pensionnaire de Debdaba. L?issue a été heureuse, surtout que la CNR de Mostaganem finalise le transfert du dossier de M. Hargous vers son homologue de Béjaïa.


bonjour auriez vous des renseignements sur ce vieillard mon grand pere est originaire du meme village que lui ils ont le meme nom de famille il se pourrais ke ce soit son cousin j en suis convaincu mn grand pere n'est pas retourner dans son pays depuis une cinquantaine d'anneesj'ai entamme des recherches pour savoir si il lui restai de la famille et je pense ke cet homme en fait parti c'est tres importan pour moi merci d'avance
hergoussi amandine - sans
22/09/2007 - 387

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