Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a estimé, hier à Alger, qu'il reste encore à l'Algérie des actions à mener en matière de lutte contre la corruption. « Personne ne peut nier qu'il y a des insuffisances, personne ne peut nier qu'il y a existence de la corruption, et qu'il y a matière à travailler sur le volet de la lutte contre la corruption », a-t-il déclaré, en marge d'un séminaire sur la gestion des douanes. M. Djoudi explique aussi que ce constat ne doit pas toutefois occulter les objectifs tracés par l'Algérie en matière de lutte contre la corruption. « Avoir des objectifs signifie qu'on a des caps à atteindre, des écarts à réaliser », a-t-il dit. Il considère que ce qui en train de se réaliser dans le cadre de cette lutte a trait à la méthodologie de travail, à la formation des hommes, à l'utilisation de l'outil informatique et à l'appréciation des résultats de la performance des agents économiques et de l'administration. Pour le ministre, les contrats de performance qui existent actuellement dans plusieurs institutions de l'Etat, dont l'administration douanière, permettent d'identifier les indicateurs et la capacité de performance de ces administrations. « Ces indicateurs de performance sont un élément clé dans la lutte contre ces insuffisances et dans l'atteinte des objectifs », a-t-il ajouté.
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Posté Le : 05/03/2012
Posté par : archives
Ecrit par : Horizons
Source : www.horizons-dz.com