«Il reste encore 10 matches à jouer et tout peut arriver»

La JS Kabylie promet, ce n'est pas nouveau. Des promesses qui se déversent aux pieds de ses supporters à chaque arrivée d'un nouvel entraîneur. Saâdi est parti, Bouzidi le remplace.Une mission sur son carnet : sauver ce club de la relégation et faire oublier la dernière débâcle conçue et réalisée par un trio d'arbitre sans foi ni loi à Tajnantet. Les enfants du Djurdjura veulent y croire, mais les cicatrices encore chaudes et visibles laissées par une gestion désastreuse, chargée de doutes et d'incompréhension, font que ces souhaits ne mobilisent pas tout le monde. La relégation est au menu des discussions, sauf miracle. Le nouvel entraîneur Bouzidi, semble être suffisamment armé pour réparer les dégâts. Et le président de la JSK, Mellal est convaincu du produit. Mais avec quels outils arrivera-t-il à faire la différence ' L'une de ses références est d'avoir entraîné un des clubs de qualité en l'occurrence, le NA Hussein Dey. Est-ce suffisant pour faire remonter le moral aux joueurs et instaurer une discipline, arme de tout succès ' On le saura lorsqu'il sera au pied du mur. Pour l'heure, il n'a exigé aucune condition financière, demain, il sera à la tribune officielle avant de déposer ses pieds sur le terrain lors des rencontres suivantes. Le temps de résilier son contrat avec la JSM Skikda. Mais tout semble être au point, ses déclarations rassurent les pessimistes, c'est déjà un pas de gagné en attendant de glaner les sacrés points qui feront sortir du trou ce club. Il le dit d'ailleurs : «Ma priorité est de sauver le club. L'argent, ce n'est pas important. Que vaut ce volet devant la menace qui guette ce grand club '» Il fera rappeler que «la situation de la JSK est critique, mais elle n'est pas aussi alarmante que certains le pensent. J'ai sauvé le NAHD de la relégation à deux reprises bien qu'il fut dans une position plus critique que celle de la JSK. Je me rappelle qu'en 2005, le NAHD était l'avant-dernier à 7 journées de la fin du championnat, mais j'avais réussi à assurer le maintien. En 2015, on était à la 16e place à 8 journées du baisser du rideau et un président à l'époque qui avait déclaré que le NAHD est déjà en Ligue 2 Mobilis, mais j'avais réussi encore une fois à sauver l'équipe de la relégation.» Suffisamment armé d'un optimisme, il fera cette déclaration qui semble séduire les supporters qui sont dans l'expectative d'une délivrance. Bouzidi réussira-t-il à le démontrer ' La porte est ouverte à tous les pronostics et commentaires. Pour lui : «Si je n'avais pas la certitude de maintenir l'équipe en Ligue 1 Mobilis, je n'aurais même accepté de m'assoir autour de la table des négociations avec les responsables kabyles. Il reste encore 10 matches à jouer et tout peut arriver.» Bon, fermons la parenthèse et attendant la suite.