Algérie

«Il reste beaucoup à faire pour la recherche en Algérie» Jean Paul Laine. Président de la fédération mondiale des travailleurs scientifiques



«Il reste beaucoup à faire pour la recherche en Algérie»                                    Jean Paul Laine. Président de la fédération mondiale des travailleurs scientifiques
Le conseil de l'exécutif de la Fédération mondiale des travailleurs scientifiques a tenu sa 81e session, dimanche dernier, à l'UDES de Bou Ismaïl (Tipasa).
Des scientifiques et des chercheurs de pas moins de 17 pays et 31 organisations internationales affiliées à la fédération y étaient représentés. Au menu, la préparation de l'AG de la FMTS, qui aura lieu prochainement en Russie. De nombreux points sont inscrits à l'ordre du jour, dont le débat sur le statut de la fédération, le rôle de la science dans la société, la responsabilité de la science dans les conflits mondiaux, les discussions sur les problèmes de la paix dans le monde, le désarmement, l'eau. Les chercheurs et les scientifiques veulent s'impliquer aujourd'hui totalement dans les débats qui ont trait au volet de l'armement et l'utilisation du nucléaire à des fins civiles. La catastrophe de Fukushima vient de relancer les débats sur la sécurité des installations de production d'énergie nucléaire.
Les scientifiques ne veulent pas se contenter des recherches uniquement, ils se considèrent comme partie prenante et incontournable dans les débats. Le président de la FMTS, Jean Paul Laine, nous a affirmé : «En Algérie, j'ai appris que l'Etat a consenti des efforts pour améliorer les conditions des chercheurs et des scientifiques, c'est encourageant, mais il reste encore beaucoup de chemin à faire pour satisfaire les chercheurs et les scientifiques.» Si La FMTS a tenu la session de son CE en Algérie, c'est qu'il s'agit d'émettre un signal symbolique pour affirmer son intérêt pour les chercheurs des pays du Sud d'une part, et d'autre part pour vulgariser les principaux thèmes stratégiques dans les pays émergents. Le secrétaire général du Syndicat national des chercheurs permanents (SNCP), Smaïl Zoghbi, s'est montré profondément attaché à la défense des droits des chercheurs algériens et de la recherche scientifique.
La problématique de la science, qui se pose au sein des pays en voie de développement d'abord, et le rôle, ensuite, de la science en faveur de la stabilité des pays et la sécurité des peuples dans le monde, sont des thèmes qui accapareront les interventions et les débats des délégués présents à cette 81e session de la FMTS en Algérie, qui en est membre ainsi qu'au C.E. Le patron de la centrale syndicale, Sidi Saïd, avait assisté à la séance d'ouverture. La FMTS n'a pas tenu une session de son C.E dans le continent africain depuis 10 ans.


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