Algérie

Il propose à l'Algérie la construction d'un 'Maghreb nouveau' L'autre man'uvre de Mohammed VI


Il propose à l'Algérie la construction d'un 'Maghreb nouveau'                                    L'autre man'uvre de Mohammed VI
Que peut bien espérer le souverain chérifien en se tournant à nouveau vers l'Algérie à travers cette proposition d'un Maghreb nouveau, au moment où le Maroc n'arrive pas à se sortir du bourbier du Sahara occidental dans lequel il s'est fourré depuis 36 ans maintenant''
Comme à son habitude, le roi du Maroc a trouvé la parade pour remettre sur le tapis le conflit du Sahara occidental en s'adressant directement à l'Algérie, que Rabat considère comme la clé du problème. En effet, en cette période où les négociations entre le Front Polisario et le royaume marocain sont au point mort au niveau des Nations unies en raison de l'obstination des Marocains à refuser de discuter d'autre chose que de son plan d'autonomie, Mohammed VI a appelé, dimanche, l'Algérie à coopérer efficacement pour la construction d'un Maghreb nouveau qui serait un 'véritable moteur de l'unité arabe', capable d'assurer la 'stabilité et la sécurité dans la zone sahélo-saharienne.' Dans son discours à la nation, prononcé à l'occasion du 36e anniversaire de la 'marche verte', lancée en novembre 1975 par Hassan II pour occuper le Sahara occidental après le départ de l'ancienne puissance coloniale espagnole, le souverain alaouite a déclaré que 'le Maroc réitère sa disposition à tout mettre en 'uvre (...), et notamment avec l'Algérie s'ur, dans le cadre de la dynamique actuelle (...), pour la concrétisation commune des attentes des générations présentes et à venir qui aspirent à l'avènement d'un ordre maghrébin nouveau'. Dans cette optique, il expliquera'qu' 'il s'agit d'un Maghreb qui transcende l'enfermement dans les postures figées et les antagonismes stériles, et qui ouvre la voie au dialogue, à la concertation, à la complémentarité, à la solidarité et au développement, un Maghreb qui, fort des cinq pays qui le composent, serait un véritable moteur de l'unité arabe, un partenaire agissant de la coopération euro-méditerranéenne, un facteur de stabilisation et de sécurisation de la zone sahélo-saharienne, et un acteur structurant de l'intégration africaine'. Versant des larmes de crocodile sur la situation des refugiés sahraouis de Tindouf, il a dénoncé les 'pires formes de privation, de répression et d'humiliation' auxquelles ils seraient soumis, selon lui. Et pourtant, c'est lui qui les empêche de retourner chez-eux aux Sahara occidental en leur refusant le droit de s'exprimer librement à travers un référendum d'autodétermination,'tel'que recommandé par les nombreuses résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. S'accrochant bec et ongles à la position de son pays sur cette question, le roi du Maroc a ressassé que le plan d'autonomie proposé pour résoudre ce conflit était 'crédible', appelant les différentes parties à 'uvrer pour trouver une 'solution politique définitive, négociée'. Ne s'arrêtant pas là, il déclarera': 'Nous réaffirmons également l'attachement de notre pays à l'application pleine et entière des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU, en vue de parvenir à une solution politique définitive négociée, pour ce différend régional artificiel, et ce, dans le cadre de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale du royaume'. Dans le sillage, il accusera encore une fois, sans la nommer explicitement, l'Algérie d'être l'adversaire de sa cause, en ajoutant': 'Nous récusons les manipulations (...) des adversaires de notre intégrité territoriale qui ignorent (...) les appels répétés, notamment ceux du Conseil de sécurité de l'ONU et du Haut- Commissariat des Nations unies aux Réfugiés (HCR), pour que celui-ci procède à un recensement garantissant à nos frères de Tindouf le droit humain à une protection juridique, et leur permettant de jouir de tous leurs autres droits.' Poursuivant, il dira'que 'le moment est venu pour chacun de prendre ses responsabilités. Au lieu de céder aux tentations d'immobilisme, de division et de séparatisme, il est impératif de prendre des décisions inclusives, synergiques, prospectives et courageuses. Il importe de fructifier les nouvelles opportunités offertes par les mutations en cours dans la région arabe et maghrébine'. Il affirmera que 'le Maroc fut le premier à interagir avec ces mutations, à saisir les aspirations démocratiques légitimes des populations de la région et à leur témoigner sa solidarité, en gardant constamment à l'esprit la nécessité de préserver la stabilité, l'unité nationale et l'intégrité territoriale de leurs pays respectifs'.
Merzak Tigrine
m 71 08-11-2011 19:48
Lila 08-11-2011 19:44
Zardoz 08-11-2011 19:41
m 71 08-11-2011 19:34
KAMLORD 08-11-2011 19:17
marocain37 08-11-2011 19:16
Amazigh123 08-11-2011 19:13
Amazigh123 08-11-2011 19:12
Amazigh123 08-11-2011 19:11
pasde pseudo 08-11-2011 19:05
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