Algérie

Il prévoit l'installation de 427 postes électriques Un plan d'urgence pour la capitale



La capitale ne sera pas à l'abri d'éventuelles perturbations sur son réseau électrique durant cet été. Personne n'est en mesure de garantir une saison estivale sans incidents et autres pannes de courant à travers le Grand-Alger. Les hauts responsables du groupe Sonelgaz confirment cette fatalité.Le P-DG de la filiale, société de distribution d'Alger (SDA), Abdelkader Boussourdi, partage le même avis. Toutefois, ce que peut assurer cette entreprise est la disponibilité quasi certaine de ses agents à intervenir à tout moment pour réparer la moindre anomalie signalée.
Une chose est sûre, la SDA a pris ses dispositions pour offrir un maximum de confort aux citoyens algérois pendant cette période des grandes chaleurs où, souvent, le pic de consommation de l'électricité atteint son paroxysme. Un plan d'urgence qui a nécessité une enveloppe de 10 milliards de dinars a été mis en 'uvre depuis plusieurs mois. Il prévoit l'installation de 534 postes moyenne et basse tensions (MT et BT) dont 427 uniquement à Alger (LA SDA couvre aussi Boumerdès et Tipasa).
En 9 mois, il a été édifié 712 postes. "Un programme jamais réalisé en 7 ans", avoue M. Boussourdi qui a animé une conférence hier au siège de la société.
SDA : plus de 10 milliards de dinars de créances !
Neuf autres postes sont encore en cours de réalisation et connaissent un retard. Mieux, la SDA anticipe d'ores et déjà sur l'exercice 2014 en traçant un autre plan d'urgence qui coûterait près de 7 milliards de dinars.
Il prévoit la construction de 220 postes MT et BT, 923 km de réseau, 1 305 de mouvements de transfos et 246 remplacements d'équipements. Avec ces projets, le réseau d'électrification de la wilaya d'Alger sera porté à 532 kilomètres et à 803 si l'on ajoute celui de Boumerdès et Tipasa. Toutes ces actions, faut-il le préciser, sont lancées alors que la filiale n'a pas encore perçu les créances estimées à plus de 10 milliards de dinars qu'elle détient sur sa clientèle.
De ce montant, les administrations lui doivent 8 milliards de dinars et le reste englobe les impayés du privé.
La situation qui prévaut au sein de la SDA n'est pas enviable, d'autant plus qu'elle souffre toujours de son déficit évalué
à 6 milliards de dinars qu'elle traîne depuis 4 ans. "L'Etat trouve, néanmoins, les solutions qui permettent à la SDA, voire tout le groupe, de poursuivre leurs activités et leurs investissements", reconnaît
M. Boussourdi.
B. K.
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