Algérie

Il poursuit sa lutte contre les Frères musulmans



Il poursuit sa lutte contre les Frères musulmans
Le gouvernement égyptien, installé par le maréchal Al-Sissi, candidat à la prochaine présidentielle qu'il va remporter haut la main, a adopté en mars un décret rattachant toutes les mosquées du pays au ministère des Biens religieux.Une nouvelle étape de la reprise en main par l'armé des mosquées après l'unification du prêche de la grande prière du vendredi et l'éviction de milliers d'imams issus des Frères musulmans et jugés extrémistes pour leur propagande et leur incitation à la sédition contre le nouveau pouvoir issu du coup d'état militaire de juillet 2013 contre le président islamiste Mohamed Morsi, incarcéré pour haute trahison. L'Egypte compte près de 120 000 mosquées, dont 40 000 seulement dépendent du ministère des Biens religieux.Les 80 000 autres sont des mosquées gérées par des privés.Contrairement aux églises, il n'y a pas vraiment de loi régissant la construction des mosquées dont le nombre a explosé depuis le boum pétrolier des années 1970. Comme dans les autres pays musulmans et au sein de communautés musulmanes en Occident et en Afrique, nombreuses sont celles qui sont devenues un instrument de propagande politique pour la confrérie des Frères musulmans, décrétée par le maréchal al-Sissi "organisation terroriste" en décembre dernier. Le gouvernement post-Morsi avait déjà décidé de nationaliser des centaines d'écoles, de dispensaires et d'associations caritatives dépendant de la confrérie. La reprise en main des mosquées vise aussi à mettre un terme à une interprétation radicale de l'islam véhiculée par les mosquées tenues par les salafistes. C'est dorénavant le discours qualifié de "tolérant" de la grande mosquée d'Al-Azhar qui sera diffusé. Reste à savoir, se demande-t-on au Caire, si le ministère des Biens religieux dispose des milliards d'euros nécessaires à l'application du décret.R. I./AgencesNomAdresse email




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