Algérie

Il part en retraite anticipée pour réparer sa maison en ruine



Privé sciemment de son droit à un prêt financier des 'uvres sociales, dont la demande a été faite il y a plusieurs années, pour procéder aux travaux de rénovation de sa maison familiale menaçant ruine, Rabah Bouacha, un employé de l'OPGI de Annaba, chargé de la sécurité au sein de l'unité du centre-ville, a été obligé de déposer le dossier de sa retraite anticipée. Il a été contraint de mettre fin à sa carrière professionnelle avant terme afin de bénéficier de la prime du départ volontaire, devant lui permettre de réparer sa maison, laquelle a été déclarée inhabitable avec risque latent d'effondrement par les services techniques de l'APC de Annaba. Sans état d'âme aucun, le directeur général de l'OPGI a accepté ce départ, et le malheureux désormais ex-employé n'attend plus que la fin de la procédure pour entamer les travaux de réparation de son vieux bâti. Très attristés, ses collègues regrettent ce départ précoce. « Dans notre OPGI, les deux poids deux mesures sont une pratique courante. Sinon comment expliquer qu'un agent ne bénéficie pas d'un prêt auprès des 'uvres sociales de son employeur alors que des syndicalistes puisent librement dans ses caisses ' » déclarent plusieurs travailleurs de l'OPGI que nous avons contactés. Bizarre et paradoxal ! Rabah Bouacha, qui travaille chez un promoteur public, n'a pas bénéficié d'un logement ! Non seulement son employeur ne l'a pas aidé à en avoir un, mais lui a refusé un prêt pour rénover sa vieille bâtisse. « Je ne me considère pas un citoyen à part entière, je suis un citoyen de classe inférieure puisque je n'ai droit à rien », s'indigne le concerné, qui interpelle les autorités locales, à leur tête le wali, puisque son directeur n'en a cure. Quant au syndicat de l'entreprise, censé défendre les intérêts des travailleurs, son mandat a expiré depuis 19 mois et son ex-SG, Brahim Zeroual, âgé de plus de 70 ans, a écopé de 2 ans de prison et sommé de rembourser plus de 3,3 MDA (millions).


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