Algérie

Il ne sert à rien de saliver !



Il ne sert à rien de saliver !
La relation entre la délinquance politique et la rareté d'hommes politiques intelligents et compétents fait partie d'une longue tradition du paysage partisan algérien. Un paysage, qui faute de formation et de maturité, prône une démocratie qui devrait prospérer à leurs yeux par le mensonge et la critique destructive. Selon cette vocation, la rareté de politiques au sens vrai du mot est flagrante. Les opportunités qu'offrent les textes et les réformes politiques pour améliorer les conditions réelles de la pratique artisane sont inopérantes. C'est dire combien, il est navrant de constater cette scène politique toujours en proie à ces accointances en cascades visant les fondements républicains dans leur ensemble. Une réalité que l'opinion publique perçoit au jour le jour à travers ces prises de positions et de discours qui minent le climat en général et jettent l'opprobre. Qu'en on juge, l'information relative à la rencontre entre le chef d'Etat-major de l'Armée et vice-ministre de la Défense nationale, le général de corps d'Armée Gaïd Salah, et Mme Louisa Hanoune, présidente du Parti des Travailleurs (PT), a fait couler beaucoup d'encre et remis en scelle ceux qui cultivent dans d'autres champs en usant de "semences" variées diverses pour semer le trouble et amuser la galerie. En réalité, ces politiques politiciens craignent inéluctablement la fin de leur carrière politique.Dans ce chantier de "semeurs" de graines venimeuses, Abdelmadjid Menasra, président du Front du Changement (FC), s'est distingué, une fois de plus, pour s'exprimer librement au nom de la démocratie. En rapport avec l'élection présidentielle, cet ex-ministre, dissident du MSP, ne fait pas confiance à l'Armée.A l'instar des flèches du SG du FLN ayant ciblé le DRS, Menasra s'est permis de déclarer que le chef d'Etat-major de l'Armée, vice-ministre de la Défense nationale: "Ne dit pas la vérité" en ce qui concerne la neutralité de l'ANP lors du prochain scrutin présidentiel. Comme on le voit, il y a partage des rôles pour porter atteinte à la crédibilité des institutions constitutionnelles. Et pour preuve, le camp du candidat Ali Benflis a pondu un communiqué dans lequel, à son tour, il ne fait pas confiance à la récente directive du président Abdelaziz Bouteflika quant à la transparence du prochain scrutin et la neutralité de l'administration à tous les niveaux. Pour Benflis, cette directive présidentielle 'n'apporte rien de nouveau". Ces déclarations jetées à l'emporte-pièce et à tout vent et qui suivent les précédentes éparpillées par Mokri, Djaballah, Douibi et autres figures de l'arène politique, peuvent être "légitimes", mais comme dirait l'autre, "n'importe qui peut s'exprimer librement, car en démocratie, un fou a les mêmes droits qu'un sensé; la seule chose qui les distingue, c'est leur attitude et leurs actes respectifs". Aussi, il ne sert à rien de continuer à saliver lorsque l'on entend ces sirènes qui tentent de faire basculer la conscience citoyenne dans leur périmètre nauséabond.




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