Il ne jouera pas pour l'Algérie

Le conseiller de l'Olympique de Lyon, Lacombe, n'a pas finalement posé un lapin révélant dimanche juste après la belle victoire sur Montpellier (1-5) la décision de Nabil Fekir de choisir la sélection française. Les propos de Lacombe sont désormais une réalité confirmée, hier, par le joueur en question dans un entretien accordé à L'Equipe. « La France, c'est mon choix. Je confirme », lance-t-il, histoire de couper court aux espoirs algériens de le voir vêtir le maillot vert de l'équipe nationale algérienne. Nabil Fekir a fait le buzz ces dernières semaines, pressé de trancher entre l'Algérie et la France. Pas totalement mûr sur le plan personnalité, l'attaquant lyonnais avait opté, vendredi dernier, pour les Verts. Le sélectionneur national Christian Gourcuff s'est empressé de le retenir dans la liste élargie des 37 en prévision des rendez-vous amicaux contre le Qatar et Oman les 26 et 30 de ce mois au Qatar. Dans la soirée, le joueur surprend tout son monde précisant n'avoir encore rien décidé. Quelques heures plus tard, la presse française annonce sa présélection en équipe de France. Fekir s'éloigne, du coup, de la sélection de ses origines. Les appels incessants de sa famille en Algérie n'ont pas fait changer d'avis au joueur qui finira par annoncer son choix pour la France. L'entraîneur des Tricolores aura joué un rôle important. « Je me suis entretenu avec Didier Deschamps qui s'est montré très convaincant. Il m'a dit qu'il comptait sur moi, que j'étais un joueur très intéressant. Il y a une échéance importante qui arrive, l'Euro 2016. J'ai très envie d'y participer. Je suis français d'origine algérienne et j'en suis très fier. Mais j'ai estimé qu'il était dans mon intérêt d'opter pour la France », explique la pépite lyonnaise affirmant avoir fauté quand il a appelé Gourcuff : « J'ai appelé Gourcuff pour lui dire que je n'ai pas encore fait mon choix. Je n'aurais pas dû l'appeler. J'ai commis une erreur, j'avais un peu la pression en fait. J'ai pris une décision, elle est définitive. C'est dur de dire non à l'Algérie. Jouer pour la France est un rêve de gosse pour moi ». Le désormais nouveau joueur de la sélection française refuse de se faire comparer à Zinedine Zidane estimant que le seul point en commun avec ce dernier est d'avoir fait le même choix en optant pour les Tricolores.