« Il ne faut pas être à l'affût des informations pour comprendre que l'Algérie recèle un potentiel extraordinaire concernant le 7e art »

Les services du célèbre acteur égyptien, Mahmoud Hamida, étaient, pendant des années, sollicités de partout. D'où sa notoriété et ses succès. Sa volonté de transmettre son savoir-faire aux jeunes générations reste intacte autant que sa conviction de la nécessité de perpétuer une discipline artistique si représentative du talent créatif. Au cours d'une rencontre à la fin de la projection du film « Kat oua faar », il a accepté de nous accorder cet entretien.Parlez-nous de l'accueil qui vous a été réservé...Je ne prends pas part à la compétition de ce festival, je suis seulement invité. J'ai longtemps entendu parler de ce festival. A vrai dire, je suis ébahi par l'accueil qui nous a été réservé par l'équipe organisatrice, cela est de bon augure. En plus, cela me permettra de prendre connaissance de la culture algérienne.Que connaissez-vous du cinéma algérien 'Il ne faut pas être à l'affût des informations pour comprendre que l'Algérie recèle un potentiel extraordinaire concernant le 7e art. Preuve à l'appui, la seule et unique consécration arabe du prix de la Palme d'or a été décrochée, avec brio, par l'illustre Mohamed Lakhdar Hamina.Comment définiriez-vous le travail d'un acteur 'Le travail d'un acteur est très complexe et simple à la fois. Il faudrait, avant tout, exercer ce métier par vocation. Autrefois, nos aînés avaient l'âme artistique, c'est-à-dire qu'ils accomplissaient avec passion leur métier. En plus, ils avaient le respect de l'autre. Aujourd'hui, les choses ont bel et bien changé. Vu les conditions de vie, certains acteurs en font une activité lucrative.Quels sont vos espoirs 'Je formule l'espoir de poursuivre le perfectionnement dans l'art.