Algérie

« Il ne faut pas culpabiliser l'architecte algérien »



« Il ne faut pas culpabiliser l'architecte algérien »
Promouvoir le métier de l'architecte et lui rendre ses lettres de noblesse semblent être le grand souci de l'ordre des architectes de Constantine qui a organisé, hier, un point de presse en coordination avec le conseil national de préparation du séminaire national qui se tiendra le 29 novembre dans la ville des ponts. Les architectes algériens ne veulent plus être des acteurs qui contribuent à une nouvelle politique d'urbanisme qui vise surtout à rendre la ville « plus agréable et plus attrayante ». « Il ne faut pas culpabiliser l'architecte algérien sur ce qui a été réalisé jusque-là dans le domaine de l'urbanisme », déclare le président du Conseil national de l'ordre des architectes algériens (CNOAA), Djamel Chorfi, au forum d'El Moudjahid. Le CNOAA prévoit de revendiquer la signature d'un cahier des charges qui prendra en considération le respect du style architectural local. A ce sujet, l'architecte lance un appel à tous les professionnels afin d'enrichir et de spécifier le paysage architectural de chaque région. « Le prochain quinquennat sera une occasion pour les architectes algériens de s'imposer, en réalisant des cités typiquement conçues par des professionnels nationaux. « Mais à condition que les autorités concernées mettent à disposition les moyens nécessaires pour y parvenir, car l'architecture n'est pas une science exacte mais une science appliquée », souligne Chorfi. Toutefois, il reconnaît que la formation des architectes en Algérie n'apporte pas grand-chose au développement de l'urbanisme. « L'Algérie compte plus d'architectes que de maçons et il est temps de revoir le système pédagogique dans les universités pour rendre le diplôme d'architecte plus rentable et plus performant », soutient-il. Mme Lamia Djeradi, présidente locale de l'ordre des architectes de Constantine, indique que le séminaire sera marqué par la participation de 700 professionnels, dont des Français et des Canadiens. « Le but est de promouvoir le patrimoine bâti traditionnel de Constantine comme facteur de développement durable et d'analyser les pratiques de sa gestion, de sa restauration, de sa réhabilitation, de sa rénovation et de sa mise en valeur en vue de partager les expériences sur les réussites, les échecs et les défis d'intérêt national et international, et ce, en vue de la préparation de la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe 2015 », explique-t-elle.




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