« Il n'y aurait jamais eu d'arrêt du processus électoral si l'on avait inclus cinq principes dans la constitution de 89 »

Le général en retraite, Khaled Nezar a parlé de cinq principes et mécanismes que s'ils étaient pris en considération dans la constitution de 1989, l'Etat ne serait jamais obligé d'arrêter le processus électoral afin de sauver la démocratie, à savoir ; le caractère républicain et démocratique de l'Etat et l'alternance pacifique au pouvoir, la protection des Droits de l'opposition et la légitimité de la constitution ainsi que la liberté d'expression.Le général en retraite, M. Khaled Nezar a continué d'expliqué sa recette de dix principes qu'il a déjà présentée, jeudi dernier, à l'institution chargée de consultations pour la réforme politique. il a, notamment, adressé à El Khabar une copie de ces propositions. Il a fait allusion, dans l'une des cinq propositions, à la justification d'arrêt du processus électoral en 1992. En énumérant les cinq propositions en question, M. Khaled Nezar ouvre une parenthèse et fait la remarque suivante : « si l'on avait inclus ces principes et mécanismes dans la constitution de 1989, l'Etat n'aurait jamais recouru à l'arrêt du processus électoral afin de sauver le processus démocratique ». Les cinq principes en question sont respectivement ; assurer la pérennité du caractère républicain et démocratique de l'Etat algérien, l'organisation de l'alternance au pouvoir et l'accès aux institutions législatives et exécutives élues selon le principe de l'égalité des chances, dans toutes les institutions de l'Etat sans exception aucune. Troisièmement, la protection des Droits de l'opposition et des minorités parlementaires et interdiction de porter atteinte à ces derniers, quatrièmement en finalement : aucune légitimité à l'exception de la légitimité constitutionnelle ne doit être utilisée comme atout pour susciter des polémiques concernant les dogmes ou les libertés individuelles des citoyens, en enfin, le devoir de respecter la liberté d'expression de toute manifestation pacifique dans n'importe quelle région de l'Algérie, y compris à Alger « sauf dans le cas où il existerait un risque quelconque).