Algérie

Il n'y a rien d'officiel!



Cette année encore, pas d'examen de 5e! L'information est en train de faire le «buzz» sur les réseaux sociaux. Une vitalité qui a été accompagnée par des rumeurs plus farfelues les unes que les autres. Certains sont même allés jusqu'à affirmer que le brevet d'enseignement moyen (BEM) sera lui aussi annulé! Si la réflexion autour d'un passage au collège sans examen a été engagée au niveau de la tutelle, il n'y a, néanmoins, rien d'officiel. Et elle ne concernerait que l'examen de 5e. Le ministère de l'Education nationale n'a encore rien communiqué sur la question. Aucune annonce officielle n'a donc été faite. Ce qui fait que cette information reste au stade de la rumeur. De plus, une telle décision ne peut être prise que par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. D'ailleurs, c'est lors d'un Conseil des ministres, au mois de mai dernier, que le chef de l'Etat avait «suspendu» cet examen l'an dernier. Pour le moment, les examens nationaux des trois cycles (primaire, moyen et secondaire) sont maintenus à leurs dates. C'est-à-dire le 1er juin pour la 5e année primaire, du 13 juin 2021 au 15 juin 2021 pour le BEM et du 27 juin 2021 au 1er juillet 2021 pour le bac. Quoique pour le brevet, il pourrait y avoir un petit changement du fait qu'il intervient au lendemain de l'élection législative. Mais rien n'est sûr car ce sont les écoles primaires qui sont majoritairement utilisées comme centres de vote. Quoi qu'il en soit, la décision devrait être communiquée dans les prochains jours. Mais déjà certains syndicats autonomes de l'Education nationale sont montés au créneau pour faire part de leur désapprobation de toute annulation d'un examen de fin de cycle. À l'image de Boualem Amoura, président du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef). Pour lui, ce serait une véritable catastrophe pour l'Education nationale. «Cela va mettre en péril l'avenir de nos enfants», estime ce syndicaliste. Il justifie ses propos par les résultats enregistrés lors du 1er trimestre de l'année scolaire en cours. «L'an dernier, c'était, certes, une situation exceptionnelle, mais les conséquences sont désastreuses», a-t-il soutenu. «On est en train de le payer très cher avec des élèves qui n'ont pas le niveau. Ils sont en train de se noyer! Les résultats obtenus sont la meilleure preuve», a-t-il rétorqué.Les parents qui ont déjà commencé à célébrer le «succès» de leurs bambins devront attendre encore un peu pour faire la fête...


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