Le représentant du FFS au sein de la Commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL) a qualifié celle-ci de «commission alibi».
S'exprimant en marge d'une conférence de presse animée, hier à Alger, par le président de la Commission, Mohamed Seddiki, le représentant du parti d'Aït Ahmed est allé jusqu'à accuser cette structure «de faire dans la surenchère». Ikhlef Bouaïchi pense que «derrière les doléances de la CNSEL, il y a certainement des arrière-pensées». Lesquelles ' Le représentant du FFS ne donne point de détail, mais n'exclut pas le retrait du parti de cette instance au cas où les blocages et les manipulations persistent.
Dans la foulée, Ikhlef Bouaïchi s'est même prononcé pour un éventuel retrait du FFS des élections ! Une déclaration lourde de sens lorsque l'on sait qu'une telle décision relève exclusivement de la direction du parti. Tentant d'argumenter, il a déclaré que «la décision de participer aux élections est tactique». «Nous connaissons bien ce système. Le pouvoir n'a aucune volonté politique d'organiser des élections neutres et transparentes.»
Interrogé sur la non-adhésion du FFS à l'initiative prise par 20 partis politiques qui ont signé, le 2 avril, un communiqué commun dans lequel ils exhortent les autorités publiques à répondre favorablement aux problèmes soulevés par la CNSEL, Ikhlef Bouaïchi a répondu que «le FFS ne peut pas cautionner un communiqué clandestin, fait dans la clandestinité». «Ce communiqué est signé par des partis islamistes auxquels s'est associé le Parti des travailleurs. Nous sommes un parti structuré et discipliné, qui ne fonctionne pas de manière anarchique», a-t-il dit.
Posté Le : 05/04/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nabila Amir
Source : www.elwatan.com