Algérie

Il n'y a pas plus de décès de parturientes à la clinique de Tizi-Ouzou qu'ailleurs (ministre)



Il n'y a pas plus de décès de parturientes à la clinique de Tizi-Ouzou qu'ailleurs (ministre)
OUZOU - Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari, a affirmé, jeudi à Tizi-Ouzou, qu'il n'y a pas plus de décès de parturientes à l'Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) de gynécologie obstétrique Sbihi Tassadit de Tizi-Ouzou qu'ailleurs.
Venu s'enquérir de l'état de prise en charge des patientes au sein de cet établissement, le ministre a qualifié la situation qui y prévaut de ''non alarmante", car les quatre (4 cas) de décès enregistrés depuis fin décembre dernier à ce jour au niveau de cet EHS, ''représentent, a-t-il estimé, une norme en dessous de la moyenne nationale en terme d'incidence de mortalité maternelle''.
''Le taux zéro de mortalité n'existe pas en maternité'', a fait observer M. Ziari, tout en reconnaissant que ''des efforts restent à entreprendre, au niveau national, pour diminuer davantage le taux de mortalité chez les parturientes, qui reste, de par le niveau d'incidence actuel, un problème de santé publique''.
''Cet alarmisme de mauvais aloi est préjudiciable au personnel médical de cet établissement, qui fait face à la prise en charge d'une moyenne annuelle de plus de 10.000 parturientes, dont 3.600 cas d'accouchement par césarienne'', a-t-il relevé.
Considérant l'exiguïté de cette structure de santé maternelle et infantile, d'une capacité de 72 lits, M Ziari a requis la nécessité ''d'impliquer davantage les cliniques privées de gynécologie dans la prise en charge des parturientes, à travers la signature de conventions avec celles-ci ''.
Toutefois, le ministre a fait état, suite à l'enregistrement de ces 4 décès de parturientes, de ''l'ouverture d'une enquête dont les résultats détermineront la nature des mesures à prendre, en cas de défaillances ou manquements avérés''.
A Dra a Ben Khedda, le ministre a inspecté un projet d'EHS de cardiologie pédiatrique d'une capacité extensible de 80 lits, réalisé pour une autorisation de programme (AP) globale de 3,4 milliards DA, dont 1,5 milliard pour son équipement.
La mise en service de cet établissement à vocation régionale interviendra, selon les explications fournies au ministre, par le directeur local du secteur ''dès l'achèvement de la mise en place d'équipements spécifiques, attendu pour la fin du semestre en cours''.
Cet EHS de cardiologie pédiatrique fait partie d'un complexe médical intégrant, sur le même site, situé près du siège de la daïra de cette banlieue de Tizi-Ouzou, la réalisation d'un Centre régional anti cancer (CAC), qui a fait l'objet d'une inspection par le ministre.
L'impact attendu de ce dernier projet, d'une capacité de 140 lits, consiste, a-t-on expliqué, à ''soulager la souffrance morale et physique des malades cancéreux'', contraints actuellement de se déplacer à l'hôpital Mustapha (Alger) pour des séances de chimiothérapie et de radiothérapie.
Le service d'oncologie du CHU de Tizi-Ouzou ne dispose actuellement que de 24 lits pour une région qui enregistre une moyenne de 1000 nouveaux cas de cancer par an, tous types confondus, selon une estimation de la direction de la santé.
Au CHU de Tizi-Ouzou, le ministre a procédé à la pose de la première pierre pour la réalisation d'un hôpital du jour.


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