Algérie

«Il n'y a pas de risque pour les consommateurs»



- Une dizaine de forages seront réalisés dans la plaine de la Mitidja. Seaal et les différentes directions de la wilaya, telles que la Direction de l'agriculture (DSA) s'y attellent depuis plusieurs semaines. Les pouvoirs publics parlent toujours de la disponibilité de l'eau (barrages, dessalement). Pourquoi avoir recours toujours à ces forages quand on sait que leur impact sur la nappe phréatique est important 'Une dizaine de forages seront, c'est vrai, réalisés à Birtouta et Mahelma. Il s'agit surtout de sécuriser l'alimentation en eau potable de cette zone en prévision principalement des nouveaux sites d'habitation et la future cité universitaire (Sidi Abdellah). Il faut savoir que la population augmentera dans cette partie de la capitale. Les nouvelles cités accueilleront jusqu'à 40 000 habitants. Les localités qui seront touchées sont Birtouta, Tassala El Merdja, Saoula, Ouled Chebel, Mahelma. - Des projets sont en cours pour installer les réseaux AEP dans les lotissements et cités déjà construits à la périphérie de la capitale? L'urbanisation importante nous contraint à renforcer nos installations pour répondre à la demande croissante. Nous nous attelons, par exemple, avec les services de la Direction de l'urbanisme (DUC), à renforcer le réseau AEP dans la zone de Sidi Slimane, dans la commune de Kheraïssia. L'opération d'installation de quelque 50 km de réseau AEP est en cours d'achèvement. Nous allons aussi réaliser 4 réservoirs d'une capacité totale de 35 000 m3. S'y ajouteront 3 stations de pompage. Les travaux sont très bien avancés. Je tiens à dire, par ailleurs, que les ressources en eau sont disponibles. L'alimentation en eau potable d'Alger est assurée grâce, principalement, aux différents apports (barrages, station de dessalement du Hamma). - La localité de Baraki fait face à une pollution due aux rejets de la raffinerie de Sonatrach. Les produits pétroliers s'infiltrent constamment dans le sol. La nappe phréatique et des exploitations agricoles EAC des alentours sont touchées par la pollution. Des rapports sont remis aux différents services. Quelle est l'ampleur de ce phénomène et a-t-il un impact sur les consommateurs ' Il n'y a pas de risque pour la nappe phréatique. Il y a certes eu un précédent en 1982 après une pollution due aux hydrocarbures. Il a été décidé à cette époque de mettre à l'arrêt 5 forages, les installations inusitées sont au même endroit. Des études ont été menées au début des années 1990 pour connaître le taux de pollution de la nappe dans cette partie de la Mitidja. La direction de l'hydraulique est à cheval sur cet aspect. Je rassure qu'il n'y pas de risque pour les consommateurs. - Quels sont, pour finir, les grands projets, qui «tiennent à c?ur» votre direction ' En plus des travaux de réaménagement de oued El Harrach en cours et dont les taux d'avancement sont appréciables, nous allons lancer l'opération de canalisation totale de l'oued. L'appel d'offres a été lancé et nous allons dans une dizaine de jours (l'entretien a été réalisé lors d'une sortie du wali il y a plus d'une semaine, Ndlr) choisir l'entreprise. L'enveloppe dégagée par la tutelle est de 5,5 milliards DA pour un délai de réalisation de 18 mois. A la faveur de ces travaux, nous aurons à éliminer définitivement la problématique d'inondation dans cette partie de la capitale.




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