Algérie

«Il n'y a pas de conflit au sommet de l'Etat»



«Il n'y a pas de conflit au sommet de l'Etat»
A ce propos, M. Hamrouche, qui s'exprimait au cours d'une rencontre à Laghouat «familiale et fraternelle», dans la soirée de samedi dernier, avec des intellectuels, des moudjahidine et des jeunes de cette wilaya, livre un avis tranché en affirmant qu'«il n'y a pas de conflit au sommet de l'Etat», rapporte un site électronique d'information. Plus explicite, il dira que «les arrangements et les réformes que connaissent certaines institutions sont tout à fait ordinaires et normaux. Il s'agit même d'une nécessité imposée aussi bien par la conjoncture et les institutions elles-mêmes à la lumière des changements qui interviennent au plan national et international».Concernant les rapports internes au sein de l'Etat, l'ex-chef de gouvernement dira : «Je précise que la culture de l'Etat algérien depuis l'indépendance n'a pas été axée sur les individus quelle que soit leur position et leur grade. Et de ce fait, quand les crises surviennent, l'Algérien se défait de son identité au profit de l'intérêt national qu'il préfère à toute autre considération.» Toutefois, précisera-t-il, «chaque évolution requiert un changement de modèles et de mécanismes». Ces mutations, évolutions et changements ne sont pas propre à l'Algérie, mais caractérisent toutes les sociétés et civilisations qui, en se développant remplacent chaque fois les systèmes en place, adoptant d'autres plus adaptés aux nouvelles donnes, internes et externes, indiquera M. Hamrouche. «L'humanité n'est pas restée prisonnière de l'âge de pierre [...], cela s'applique aussi à la politique», dira-t-il.Les échanges avec l'assistance devant laquelle il s'exprimait aborderont également la situation économique du pays qui est marquée par la chute brutale des prix du pétrole, première source de revenus du pays, qui a induit une baisse de plus de plus de 40% des recettes de l'Etat. A ce sujet, M. Hamrouche fera remarquer que l'embellie financière qu'a connue le pays au cours des années 2000 n'a pas été exploitée à bon escient pour créer et enclencher une dynamique de développement qui aurait permis à l'Algérie de se défaire de sa dépendance au pétrole. «Le problème ne réside pas tant dans les prix du baril que dans la manière de gérer la situation actuelle», affirme l'ex-chef de gouvernement «Seule la bonne gestion des capacités dont dispose le pays est en mesure de créer la richesse», conclut M. Hamrouche qui, implicitement, encourage la rigueur dans la gestion des budgets et la rationalisation des dépenses que l'Etat entend appliquer.H. G.




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