«Il n'existe aucun conflit avec les mécaniciens»

Suite à la signature d'un protocole d'accord entre les grévistes et la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), le personnel du service d'exploitation train a repris son activité dimanche après-midi.
Néanmoins, les cheminots ont affiché une certaine détermination à porter leur mouvement à un niveau supérieur dans le cas de la non-application de l'accord. «Nous n'avons aucun problème avec les mécaniciens ou les autres services de la société», a affirmé M. Selamat, le secrétaire général de la section syndicale du service d'exploitation train. Contacté hier par téléphone, le SG a démenti catégoriquement les informations reprises par les médias, quant à la raison de la colère des cheminots. «Certains titres ont parlé de l'existence d'un conflit entre nous et les mécaniciens, ce qui est complètement faux. Nous avons arrêté notre travail en raison de l'existence d'un problème technique sur les automotrices», précise-t-il. Une solution provisoire a été trouvée. Quant à la nature de la protestation et son envergure, M. Selamat a expliqué que cette action ne concerne nullement «un petit groupe» mais un service entier. «Nous avons arrêté les automotrices, tout en gardant certaines en activité pour ne pas pénaliser les voyageurs.» Aux alentours de 16h, et après une réunion avec la direction de la SNTF tenue au niveau du siège de la direction régionale, l'activité a repris son cours et les voyageurs ont pu rejoindre leur destination. Mais cette action pourra se renouveler «si l'accord n'est pas respecté ou appliqué dans les délais fixés», autrement dit dans une dizaine de jours et avant la période des congés. Entre les grévistes d'un côté et l'administration de l'autre, ce sont les voyageurs qui se retrouvent otages de la grève et sans aucun service minimum assuré.