Algérie

"Il n'est pas question de supprimer cet examen"



Plus de 500.000 élèves sont candidats à l'examen du BEMLes premières épreuves de l'examen de fin de cycle moyen ont été entamées hier.
Les premières épreuves de l'examen de fin de cycle moyen ont été entamées hier. Le coup d'envoi a été donné comme à chaque année par la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. Le lancement s'est fait depuis les wilayas de Laghouat et de Djelfa. La première responsable du secteur a saisi cette occasion pour mettre les choses au clair en ce qui concerne l'éventualité de la suppression de l'examen du brevet de l'enseignement moyen (BEM). Se voulant catégorique sur le sujet, elle a affirmé qu'il n'y a «aucune intention ni orientation vers une annulation des examens nationaux tels que le BEM, comme rapporté par des médias.» elle poursuit en expliquant que «cette question n'a été qu'évoquée lors de débats en commissions pédagogiques sur l'évaluation scolaire et qu'il n'est nullement question d'annulation».
Notons qu'une information selon laquelle l'annulation du BEM serait à l'ordre du jour, a été relayée, par différents médias, suite aux déclarations d'un représentant du département de l'éducation, annonçant que cette question est actuellement prise en charge par ladite commission.
Par ailleurs, lors du lancement officiel des épreuves du BEM, Nouria Benghebrit a procédé à l'ouverture du pli des sujets de la langue arabe, première matière de la matinée, depuis le CEM «El-Moussalaha» au quartier El-Wiam à Laghouat. A ce titre, elle a indiqué que cette localité compte quelque 10 555 candidats qui étaient attendus pour passer cet examen. Et ce, en plus, des candidats du centre de formation à distance et de l'établissement de rééducation. Ceux-là, a-t-elle avancé, ont été dispatchés dans 40 centres d'examen.
Pour rappel, au niveau national, c'est plus de 500.000 candidats qui rejoindront les 2 324 centres d'examen. Pour les candidats en détention, le département de l'éducation a indiqué qu'ils sont au nombre de 4600, répartis dans 43 établissements pénitentiaires agréés par le ministère de l'Education nationale. Par ailleurs, il faut signaler que les dispositions supplémentaires prises par la ministre de l'Education n'ont pas empêché le sujet de l'épreuve de langue arabe d'être diffusé sur les réseaux sociaux dans la matinée d'hier, quelques minutes après le début de l'examen. C'est le même scénario qui s'est reproduit pendant l'examen de fin de cycle primaire, mercredi dernier. Ce qu'a justement voulu éviter le ministère de l'Education. Pourtant, un dispositif sécuritaire renforcé a été mis en place dans le but d'éviter ce genre de débordement.
La ministre avait insisté récemment, dans une conférence de presse «sur l'importance de réunir les conditions de sécurité pour ces épreuves», appelant les principaux concernés «à faire preuve de vigilance et au respect scrupuleux des lois en vigueur en la matière».
Parmi les mesures rigoureuses qui ont été prises par le ministère pour endiguer le phénomène de la fraude, notamment on énumère la réduction du nombre des centres de conservation de sujets, l'installation de brouilleurs et de caméras de surveillance, l'interdiction d'entrée des véhicules dans les centres de déroulement. Mais encore, le refus d'entrée des retardataires et le retrait des téléphones portables et de tous moyens de communication à l'entrée du centre.
Pour ce qui est des résultats, l'affichage est prévu pour le 18 juin prochain, a indiqué le ministère de l'Education. Il a été indiqué que s'agissant des conditions de passage en première année secondaire, que les examinateurs prendront en compte la moyenne annuelle plus celle de l'examen du BEM, le tout divisé par deux.
Par ailleurs, Nouria Benghebrit qui était accompagnée par une délégation de parlementaires et de partenaires sociaux, poursuivra sa journée par l'inspection, le lancement et l'inauguration des projets d'établissements éducatifs dans cette région.
«pas de fuites des sujets»
La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé hier à Laghouat qu'«il n'y a pas eu de fuites des sujets du brevet d'enseignement moyen». «Il n'y a pas eu de fuites des sujets, grâce, d'une part, aux dispositions prises et, d'autre part, à la conscience de la société et des élèves, en particulier de tentatives visant à les pousser à l'erreur», a indiqué la ministre lors d'un point de presse, en marge du coup d'envoi officiel des épreuves du BEM. Nouria Benghebrit a ajouté que «même lors des années précédentes, il n'y avait pas eu de fuites de sujets de tests d'examens finaux» et qu'il s'est agi de diffusion de réponses aux sujets d'examens distribués aux candidats qui composaient dans les centres d'examen. «Un phénomène qui s'est sensiblement réduit cette année», a-t-elle tenu à faire remarquer. La ministre a appelé, à ce titre, à la mobilisation de l'ensemble des acteurs du secteur pour faire face et mettre fin à ces pratiques, en consécration des valeurs morales du secteur, et contrecarrer ainsi toute tentative de «porter atteinte» à l'image des examens nationaux.


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