Il n'est pas question d'annuler les examens

Madame Benghabrit a été catégorique lors de sa déclaration juste après qu'elle ait lancé officiellement le déroulement des épreuves du brevet d'enseignement moyen à partir de Laghouat. «Il n'y a aucune intention ni orientation vers une annulation des examens nationaux tels que le BEM» comme rapporté par des médias.Elle a précisé que la question a été évoquée lors des débats en commission pédagogiques sur l'évaluation scolaire et qu'il n'est nullement question d'annulation». fin de citation...C'est une réponse, on ne peut pas être plus claire pour ceux qui n'ont pas assuré les cours aux élèves pendant de longue périodes. Leur dernière cartouche vient d'être mouillée. Benghabrit est arrivée à Laghouat accompagnée d'une forte délégation de syndicalistes et de députés. A partir du CEM «El-Moussalaha» au quartier El-Wiam à Laghouat, elle a donné le coup d'envoi officiel du début des épreuves du brevet d'enseignement moyen. Elle a programmé ces deux wilayas, Djelfa et Laghouat, qui semblent être à la traine et qui font partie des dix wilayas à accompagner. En Algérie, ils étaient 566.221 en 2017 et cette année, ils devaient être 595.865 candidats, soit une évolution de presque 30 000 candidats, ou un peut moins. Les absents pour cette circonstances atténuantes soit malades ou décédés, et il y aura ceux que l'on peut désigner comme victimes des circonstances ramdanesques et non admissibles, c'est-à-dire que toute la famille ne s'est pas réveillée pour secouer leur adolescent et l'envoyer au centre d'examen. Hier, fut le premier jour des trois programmes pour évaluer ce qu'ont retenus les collégiens comme leçons d'une année scolaire cahotante. Cette année, fut- il faut l'avouer sabordée par des grèves. Peut-être Justes et légitimes ou encore sûrement intempestives et illégitimes. Le résultat est là incontournable et il doit être mesuré par les évaluations qui sera enregistrée dont la proclamation des résultats qui seront affichés le 18 juin prochain. Par contre, il y a des wilayas, qui n'ont pas connu trop d'absences des professeurs, leurs responsables n'ont aucun argument pour tenter d'expliquer l'inexplicable, si les résultats seront en deçà des attentes. Elle s'est ensuite dirigée vers la wilaya de Djelfa au centre d'examen «projet d'école primaire» parmi les six centres d'examen que compte Ain Ouassara pour faire de même pour la première épreuve de l'après midi l'éducation civique et Islamique. A Djelfa, ou plus de 17.200 candidats se sont inscrits pour cette étape. Djelfa n'a pas connu la même instabilité que d'autre wilayas donc il n'y aura que l'évolution dans les réussites qui sera admise par contre tout recul comme celui de l'an dernier poussera la population à des réclamations. Si à Laghouat, il a fait relativement chaud et cela risque de gêner les candidats lors des épreuves dans les établissements ou les climatiseurs sont en panne. A Djelfa par contre, il fait assez frais depuis deux jours. Ce passage, d'un niveau à un autre n'est pas contraignant car les élèves ont déjà choisi leurs filières et certains n'ont pas besoin de la moyenne du BEM, un simple deux leur suffirait. Par contre les élèves moyens : C'est le dix requis qu'ils cherchent. L'une des décisions phare de madame la ministre est celle de sursoir aux visites des délégations officielles qui s'y rendent avec des journalistes. L'autre mesure c'est l'introduction des caméra de surveillance aux endroits sensibles. Ainsi que leurs sécurisation par des équipes de la Gendarmerie nationale rompues à la protection des biens et des hommes. Les différents corps de sécurité participent avec plus de 52.000 agents d'intervention entre policiers et gendarmes, par contre la Protection civile assure la couverture sanitaire avec 2.111 ambulances et 1.363 camions anti-incendie pour parer à toute éventualité.